La première année de Nabotléon le dernier
Le dernier. Le dernier en date, le dernier dans les sondages ( jamais un président n'a connu un tel "désaveu" après une seule année ), le dernier qu'il nous fallait, mais ils le voulaient, ils l'ont. Encore quatre belles et pleines années. Les dernières j'espère...
François Bayrou a dénoncé le bilan macro-économique d'un an de présidence de Nicolas Sarkozy
qui a, selon lui, fait croire pendant la campagne électorale que régler
le problème de la dette et des déficits serait facile et donc pris les français "pour des gogos". "On
est dans un pays à qui on a fait croire il y a exactement un an que c'était facile, qu'il suffirait de dépenser de l'argent et que cet
argent injecté dans l'économie, tout allait repartir et que du coup les
déficits disparaîtraient", a dit le président du MoDem sur RMC et BFM TV. "Tout
est possible, disait-on. Aujourd'hui, on a la preuve que c'était
une stratégie qui racontait des histoires, que c'était malheureusement
prendre les citoyens pour des gogos", a-t-il accusé. Pour le
dirigeant centriste, "la situation est inquiétante sur tous les fronts. La France et son Etat dépensent tous les jours 20% de ce qui
rentre dans les caisses". Le "paquet fiscal" adopté dès l'été par la droite "a poussé la France dans une direction catastrophique", a-t-il estimé. "Pour
essayer de rétablir un équilibre désespérément compromis, on va prendre
sur le travail de chacun pour essayer de boucher le trou
perpétuellement aggravé. Cette situation-là, on l'a niée pendant la
campagne présidentielle et elle se trouve comme une épée de
Damoclès au-dessus de la tête du pays".
Ségolène Royal
a affirmé mardi que la première année de la présidence de Nicolas
Sarkozy était "une année ratée", une "année de perdue pour la France"
qui se trouve "en état d'insécurité". "Cette
première année est ratée", "c'est une année de perdue pour la France",
"quand un pays perd confiance en lui-même c'est dangereux. La France
est aujourd'hui en état d'insécurité", a affirmé l'ex-candidate à la
présidentielle lors d'un point de presse à son QG de Paris, où elle
présentait les résultats de sa consultation participative en vue du
Congrès du PS de novembre. Mme Royal a évoqué "la déception et le
désarroi profond des Français". Ils "portent un regard très sévère" sur
cette première année, a-t-elle dit, en rappelant les résultats des
sondages d'opinion. Mais, "je ne fais pas partie de ceux qui se
réjouissent quand la France prend un an de retard", a affirmé la rivale
malheureuse de Nicolas Sarkozy en estimant qu'"il n'y a pas de fatalité
à rater une action politique". Selon elle, "Nicolas Sarkozy avait
tout entre les mains" pour relancer le pays notamment une "majorité
parlementaire et la confiance de Français", mais il a échoué parce que
ses "premières mesures ont été terriblement injustes et inefficace",
a-t-elle dit en rappelant le paquet fiscal. Elle a critiqué aussi
"la conception du pouvoir ultra-centralisé, personnalisé, d'exhibition
permanente et très artificielle" du président de la République. A cette
conception elle a opposée sa propre démarche "participative". Présentant
le premier bilan de sa consultation participative, elle a souligné que
jusqu'à ce jour 735 contributions ont été enregistrées sur son site
"congresutileetserein.com", qui a reçu 18.000 visiteurs. Les
commentaires portent essentiellement sur le ¨Parti socialise, son
fonctionnement et ses orientations", a-t-elle précisé en soulignant
qu'ils seraient pris en compte dans "la contribution" qu'elle
présentera en juillet en vue du Congrès.