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Ma vie avec moi...
23 avril 2008

La première année de Nabotléon le dernier

Le dernier. Le dernier en date, le dernier dans les sondages ( jamais un président n'a connu un tel "désaveu" après une seule année ), le dernier qu'il nous fallait, mais ils le voulaient, ils l'ont. Encore quatre belles et pleines années. Les dernières j'espère...

portrait_officiel_sarkozyFrançois Bayrou a dénoncé le bilan macro-économique d'un an de présidence de Nicolas Sarkozy qui a, selon lui, fait croire pendant la campagne électorale que régler le problème de la dette et des déficits serait facile et donc pris les français "pour des gogos". "On est dans un pays à qui on a fait croire il y a exactement un an que c'était facile, qu'il suffirait de dépenser de l'argent et que cet argent injecté dans l'économie, tout allait repartir et que du coup les déficits disparaîtraient", a dit le président du MoDem sur RMC et BFM TV. "Tout est possible, disait-on. Aujourd'hui, on a la preuve que c'était une stratégie qui racontait des histoires, que c'était malheureusement prendre les citoyens pour des gogos", a-t-il accusé. Pour le dirigeant centriste, "la situation est inquiétante sur tous les fronts. La France et son Etat dépensent tous les jours 20% de ce qui rentre dans les caisses". Le "paquet fiscal" adopté dès l'été par la droite "a poussé la France dans une direction catastrophique", a-t-il estimé. "Pour essayer de rétablir un équilibre désespérément compromis, on va prendre sur le travail de chacun pour essayer de boucher le trou perpétuellement aggravé. Cette situation-là, on l'a niée pendant la campagne présidentielle et elle se trouve comme une épée de Damoclès au-dessus de la tête du pays".

Ségolène Royal a affirmé mardi que la première année de la présidence de Nicolas Sarkozy était "une année ratée", une "année de perdue pour la France" qui se trouve "en état d'insécurité". "Cette première année est ratée", "c'est une année de perdue pour la France", "quand un pays perd confiance en lui-même c'est dangereux. La France est aujourd'hui en état d'insécurité", a affirmé l'ex-candidate à la présidentielle lors d'un point de presse à son QG de Paris, où elle présentait les résultats de sa consultation participative en vue du Congrès du PS de novembre. Mme Royal a évoqué "la déception et le désarroi profond des Français". Ils "portent un regard très sévère" sur cette première année, a-t-elle dit, en rappelant les résultats des sondages d'opinion. Mais, "je ne fais pas partie de ceux qui se réjouissent quand la France prend un an de retard", a affirmé la rivale malheureuse de Nicolas Sarkozy en estimant qu'"il n'y a pas de fatalité à rater une action politique". Selon elle, "Nicolas Sarkozy avait tout entre les mains" pour relancer le pays notamment une "majorité parlementaire et la confiance de Français", mais il a échoué parce que ses "premières mesures ont été terriblement injustes et inefficace", a-t-elle dit en rappelant le paquet fiscal. Elle a critiqué aussi "la conception du pouvoir ultra-centralisé, personnalisé, d'exhibition permanente et très artificielle" du président de la République. A cette conception elle a opposée sa propre démarche "participative". Présentant le premier bilan de sa consultation participative, elle a souligné que jusqu'à ce jour 735 contributions ont été enregistrées sur son site "congresutileetserein.com", qui a reçu 18.000 visiteurs. Les commentaires portent essentiellement sur le ¨Parti socialise, son fonctionnement et ses orientations", a-t-elle précisé en soulignant qu'ils seraient pris en compte dans "la contribution" qu'elle présentera en juillet en vue du Congrès.

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