Mes films de Février II
Le vent des JO ayant couvert une partie du mois, les rares bobines de films ont fondu comme neige.
Rocky Balboa – Sylvester STALLONE – 2006
J’ai
regardé par curiosité ( sauf la scène du combat ), et ça passe. Le côté
nostalgique et gros costaud au cœur d’enfant est touchant. Mais ça
reste très anecdotique.
6/20
Out of time – Carl FRANKLIN - 2002
J’ai
pensé à “La Fièvre au corps” tout du long. Le climat tropical de la
ville en bord de mer, la femme qui berne le héros détective, les morts
qui ne le sont pas. Bref, on devine tout dès le départ, mais ça se
laisse regarder, notamment pour la belle Eva Mendes.
7/20
Le Prix du silence ( Nothing but truth ) – Rod LURIE - 2007
Un
beau film sur le combat d’une journaliste pour défendre sa source, et
les répercussions dans sa vie de femme et de mère. Belle réflexion sur
la justice et le droit à garder secret des informations, malgré les
pouvoirs. Kate Beckinsale est très belle et trouve pour une fois un
rôle à sa mesure, au-delà de ses qualités physiques. J’ai beaucoup aimé.
12/20
Ceux qui restent – Anne Le NY – 2007
Tout
le long j’ai pensé à la chanson de Brel : « celui des deux qui reste se
retrouve en enfer ». Bon, c’est triste, c’est froid, il n’y a guère de
moment de bonheur dans tout cela. C’est touchant, mais je déteste les
hôpitaux, et j’ai eu du mal à accrocher à leur histoire d’amour
factice. D’autant que Lindon et Devos, je ne les aime pas des masses.
Mais c’est un bon film néanmoins, qui tente de sonner juste.
8/20
La Vénitienne – Mauro BOLOGNINI – 1986
Une
sorte de film érotique soft à l’italienne par Bolognini dans une Venise
au rabais. Ca fait bizarre quand même. Bon, c’est très mauvais, de
l’ordre du navet, et je crois comprendre pourquoi nous n’avons jamais
revu le fils Connery après cela.
2/20
La Fille d’en face – Eric SCHAEFFER - 1996
Un
très mauvais film sentimental sur un peintre amoureux de sa voisine
d’en face ( un sujet qui avec un tant soit peu de talent pouvait donner
un très beau film ). Il n’en restera que la belle Elle MacPherson – la
voisine en question - et l’apparition de Scarlette Johansson enfant.
3/20
Entrons dans la danse – Charles WALTERS - 1949
Une
comédie musicale centrée sur Ginger Rogers, tentée de quitter Astaire
pour jouer de la tragédie. Leur dernier film ensemble, après dix ans de
séparation. Le couple a vieilli, mais ça reste fort sympathique.
8/20
Demoiselle en détresse – George STEVENS – 1937
Une
charmante petite comédie musicale avec Astaire et la ravissante Joan
Fontaine. Le rôle de la petite secrétaire est aussi très amusant.
9/20
La Femme aux Chimères – Michael CURTIZ - 1950
Un
beau film sur un trompettiste ( Kirk Douglas ) qui voue sa vie à son
art, et qui s’aperçoit qu’être virtuose ne permet pas de bien conduire
sa vie pour autant. L’histoire d’amour avec Lauren Bacall est un peu
étrange – puisqu’on ne ressent pas d’amour entre eux - mais elle
illustre bien le sentiment général de loupé personnel. Sinon, les
dialogues creusent une psychologie intéressante, et l’aspect jazzy de
film noir sans être un polar est très bien faite. J’aime beaucoup cette
phrase de son père spirituel « j’ai l’impression de jouer pour des
sourds ». Bref, la réflexion sur l’art et l’importance de la création
dans notre existence m’a interpellée.
10/20
En suivant la flotte – Mark SANDRICH – 1936
Une
gentille petite comédie musicale, qui alterne deux histoires d’amour de
deux marins avec deux sœurs, dont Astaire et Ginger. L’autre marin se
comporte comme un mufle et délaisse la jeune femme qui a renfloué un
bateau pour lui. Tout se conclue en une minute, sans qu’on n’assiste à
quoi que ce soit, une chanson et hop c’est réglé, c’est tout pourri
comme final.
8/20
Goodbye Mr. Chips – Herbert ROSS – 1969
Un
beau film étonnant, avec un Peter O’Toole impeccable en professeur
d’université anglaise coincé, qui se marie avec une jeune actrice,
Petula Clark. Le film joue sur deux registres, le drame et la comédie (
voire musicale, avec de petits extraits de la narration chantés ), ce
qui en fait un objet hybride très surprenant. La conclusion, avec la
mort de la femme et le départ à la retraite du héros, est assez
émouvante. Mais c’est un peu tard, et alors que je m’attendais à une
sorte de « Cercle des poètes disparus », je suis agréablement surpris,
mais quelque peu déçu.
9/20
Carioca – Thornton FREELAND - 1933
Le
premier film avec Astaire et Ginger. C’est puéril et mal fichu, on
s’ennuie comme jamais, bref, heureusement qu’ils ont fait de belles
choses par la suite parce que là c’est très mauvais , et je suis très
content de ne pas l’avoir vu en premier.
4/20
Un Homme de fer – Henry KING – 1949
Un
très beau rôle pour Gregory Peck, un de mes acteurs favoris. Mais
l’histoire de cette escadrille de bombardiers durant la seconde guerre
mondiale, malgré de vraies variations psychologiques, ne me passionne
pas pour autant.
9/20
Sur les ailes de la danse – George STEVENS – 1936
Une
petite comédie musicale avec le duo Astaire-Ginger, un brin plus
ennuyeuse qu’à l’accoutumée. L’histoire d’amour est bâclée, et les
numéros sont ratés.
7/20
*Week-end à Zuydcoote – Henri VERNEUIL – 1964
Revu
ce très bon film. Dans mon esprit, la jeune femme était jouée par Marie
Dubois, mais elle n’a qu’un rôle minuscule, et c’est en fait la
ravissante Catherine Spaak, la fille du célèbre scénariste. Je ne sais
pas pourquoi Verneuil avait cette fascination pour les plages comme
symbole de la guerre, comme dans « Un Singe en hiver ».
10/20