Mes films de Février I
A la recherche du temps perdu – Téléfilm de Nina COMPANEEZ – 2010
Le
comédien est bien choisi, mais quel ennui. Je crois que Proust ne
s'adapte pas, et c'est tant mieux. Certains livres doivent être lus.
3/20
La Couleur du mensonge – Robert BENTON - 2003
Déjà,
on a droit à un excellent chef op, Jean-Yves Escoffier, dans ce qui
sera malheureusement son dernier film. Dès les premières images, je
pense au « Les Rêveurs » de Tykwer, et je me dis que ça peut donner un
très bon film. Mais non, il y a deux histoires, et celle du passé du
héros n'offre que peu d'intérêt, et plombe un peu l'ensemble. Il y a
aussi l'introduction de l'écrivain-narrateur, qui n'apporte rien, si ce
n'est pour dire que c'est une adaptation de Philip Roth. Bancal, donc.
Et vraiment dommage d'avoir un scénario aussi mal ficelé, alors qu'au
niveau de la réalisation ça pouvait donner un très beau truc. Les
acteurs sont excellents, en premier lieu Nicole Kidman, et je crois
qu'on a bien compris qu'elle a les ongles noirs. Sont trop forts en
effets spéciaux ces américains quand même.
9/20
Il y a longtemps que je t'aime – Philippe CLAUDEL – 2008
Je
me doute du fin fond du drame depuis le début, mais ça reste plaisant.
Le portrait est bien dépeint, et il y a un certain réalisme. Mais on
reste néanmoins en surface des choses.
9/20
Wallander : Meurtriers sans visages - Série britannique, saison 2 – 2009
Toujours
aussi bien réalisé, avec ces gros plans, ces focales, qui donnent du
recul, et en même temps collent au plus près du réel.
10/20
Playboy à saisir – Tom DEY - 2006
Encore
une fois, une charmante petite comédie romantique de seconde zone. J'ai
bien aimé l'histoire en arrière plan avec la coloc brune un peu
farfelue, la mignonne Zooey Deschanel
9/20
Dragon, l'histoire de Bruce Lee – Rob COHEN - 1993
On
sent bien le film du début des années 90, limite téléfilm. Je ne sais
plus pourquoi j'aimais Bruce Lee lorsque j'étais jeune, puisque je n'ai
jamais vu de film avec lui, mais là j'ai découvert sa vie, et c'est
assez étonnant. Il y a aussi une jolie Lauren Holly.
7/20
*Fauteuils d'orchestre – Danielle THOMPSON – 2006
Très plaisant de revoir ce film choral chaleureux, nostalgique et optimiste.
12/20
Iron Man – Jon FAVREAU - 2008
De
l'action-movie avec, comme c'est l'habitude désormais, et tant mieux,
une bonne moitié de découverte/initiation/construction du super héros.
Ensuite, c'est beaucoup plus sommaire et typique des films inutiles,
avec bagarres et effets spéciaux dans tous les sens.
7/20
Dikkenek – Olivier VAN HOOFSTADT - 2006
Mouais,
bon, c'est gentillet, y a un peu d'humour absurde à la belge, et
surtout deux magnifiques demoiselles en fleur. Un film qui donne
surtout envie de voir tous ceux avec elles que je n'ai pas encore vus.
7/20
Demain, je me marie – Téléfilm de Vincent GIOVANNI - 2010
Une
jeune femme rencontre l'homme de sa vie la veille de son mariage.
L'actrice, Delphine Chanéac, avec ses petits seins, a le tempérament
d'une Cameron Diaz, en brune. Ce qui donne du peps et de la légèreté
dans cette petite comédie un peu caricaturale, mais non dénuée de
charme.
7/20
*Narco – Gilles LELLOUCHE & Tristan AUROUET – 2003
Un
jeune narcoleptique qui a une vie de merde, et décide de se vouer à sa
passion pour la bande-dessinée. Ils auraient pu me confier le rôle
quoi. D'autant qu'au début, c'est Eglantine Rembauvillé qui joue Zabou
jeune. Mais c'est tout de même très insuffisant.
7/20
Wallander : L'Homme qui souriait – Série britannique, saison 2 - 2009
Il
est bien glauque et dépressif celui-là. Sans doute le plus noir de la
série. La réalisation passe un peu plus au second plan, et on plonge
davantage dans l'enquête.
10/20
Rouge diamant – Téléfilm de Hervé RENOH – 2011
Un
pilote de série, apparemment ( parce que sinon c'est vraiment tout
pourri en unitaire ), qui demande à voir la suite. Le montage saccadé,
« à l'américaine » ( puisque ça se passe là-bas, et ça tend à y
ressembler ) est des plus énervant. Etonnant aussi de voir Bertheloot
là-dedans, mais bon, faut bien bosser, puisqu'il n'est plus demandé au
cinéma, même pas par René Féret.
6/20
The Sentinel – Clark JOHNSON - 2005
Le
fils Douglas et le fils Sutherland dans un bon thriller façon « Dans la
ligne de mire », en plus efficace. Un peu agacé au début par une
réalisation un peu gâchée, ça s'améliore au fur et à mesure.
9/20
Shooter, tireur d'élite – Antoine FUQUA - 2007
Surpris par la qualité de ce film a priori loin de mes attentes. Et puis Rhona Mitra.
10/20
La Maison – Manuel POIRIER – 2007
Une
écriture subtile. La maison est le symbole de l'attachement, de
l'amour, de la famille décomposée, ou à construire, attachement à un
lieu et aux êtres, aux souvenirs, à l'enfance. Bref, encore un beau
film sensible de Poirier, avec la pétillante Barbara Schulz ( jolis
moments avec son enfant ), et la sublime Bérénice Bejo, parfaite en
amoureuse.
11/20
Vieux films
Des Hommes sont nés – Norman TAUROG – 1938
Une
sorte de « Cage aux Rossignols » ou « Les Choristes » à l'américaine.
Bon, c'est un peu trop gentillet, voire mièvre, je déteste Rooney et
son comique idiot, mais c'est quand même émouvant.
8/20
Girl Crazy – Norman TAUROG – 1943
Pour la ravissante Judy Garland. Et c'est tout.
6/20
L'Enfer est à lui – Raoul WALSH – 1952
Un scénario très varié, riche en rebondissements. James Cagney est très bien.
10/20
Et la vie continue – Clarence BROWN - 1943
C'est
une comédie familiale plaisante ( le titre original « The Human
Comedy » s'inspire peut-être de Dante, mais il est surtout question de
« L'Odyssée » d'Homère, notamment avec les prénoms des enfants ),
malgré un prêchiprêcha un peu lourd, mais soit, c'était la guerre, et
les USA ont toujours eu recours à la religion, et c'est manifeste dans
de très nombreux films de cette époque. Je préfère Rooney dans ce
registre, plus sobre. On peut voir aussi Donna Reed, apercevoir Robert
Mitchum en soldat, et l'héroïne, Marsha Hunt, que je ne connaissais
pas, est née en 1917, la même année que Joan Fontaine.
9/20
Trois hommes en blanc – Willis GOLDBECK – 1944
Une belle petite comédie, avec une superbe Ava Gardner dans son premier rôle.
9/20
Une Fine mouche – Jack CONWAY – 1936
Une belle petite comédie romantique, avec Myrna Loy.
10/20
Magnificent Roughnecks – Sherman A. ROSE - 1956
C'est un brin idiot, simpliste, sans intérêt et sans charme, hormis celui de Nancy Gates.
6/20
Baccara – Yves MIRANDE – 1935
Du
sous-Guitry avant l'heure. Le personnage de Jules Berry ( qui passe son
temps à fumer cigarette sur cigarette ) est très sympathique, mais on a
un peu de mal à comprendre ce qu'il trouve à cette femme guindée,
hautaine et suffisante.
8/20
* * *
Tiens, c'est bizarre que je n'y pense que maintenant, mais je vais essayer de relever au minimum une belle phrase par film. Et dans ce "Baccara" il y avait ceci : « Je pense trop à elle pour ne pas l'obliger à penser un peu à moi »