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Ma vie avec moi...
6 janvier 2011

Anne Francis

De Planète interdite à Graine de violence, Anne Francis aura marqué de sa beauté quelques uns des plus grands classiques des années 1950. L’actrice vient de décéder à l’âge de 80 ans.

Si le nom résonne familièrement à nos oreilles de cinéphiles, c’est évidemment grâce à son interprétation d’Altaira, copine de jeu de Leslie Nielsen et de Robby le robot dans l’immortel Planète interdite, en 1956. Un arbre prestigieux qui cache toutefois une petite forêt cinématographique peuplée de films et de réalisateurs de premiers plans.

Née en 1930 près de New York, Anne Lloyd Francis fait très tôt ses premiers pas en célébrité puisque cette beauté naturelle devient modèle dès l’âge de… 6 ans ! S’ensuivent des débuts à la télévision et à la radio, puis, à 11 ans, ce sont les planches de Broadway qu’elle foule enfin. Ne reste plus que le cinéma. C’est chose faite dès la fin des années 1940, dans des productions signées Richard Thorpe (Le Souvenir de vos lèvres, 1947), Rouben Mamoulian (Belle Jeunesse, 1948) ou William Dieterle (le célèbre Portrait de Jennie, id). Certes, il ne s’agit pas encore de premiers rôles, mais tout de même…

C’est au début de la décennie suivante que, découverte et prise sous contrat par Darryl F. Zanuck à la 20th Century Fox, Anne Francis accède en haut de l’affiche, jouant sous la direction notamment de Henry Koster (Enlevez-moi, monsieur, 1951) ou de Jean Negulesco (Lydia Bailey, 1952). Puis, passée une période de flottement - qu’elle comble en travaillant notamment pour Raoul Walsh dans L’Homme à abattre (1953) et Le Cri de la victoire (1955) - c’est à la Metro Goldwyn Mayer qu’elle trouve enfin sa vraie place, y tournant, outre le film Fred McLeod Wilcox, les classiques Graine de Violence (R. Brooks, 1955) et Un homme est passé (J. Sturges, id). Elle retrouvera d’ailleurs Sturges à deux autres reprises, dans Duel d’espions (id), et dix ans plus tard à l’occasion de Station 3 ultra secret.

La fin des années 1950 sonne toutefois le glas de l’aventure cinématographique pour cette belle blonde, qui se réfugie alors sur le petit écran, y enchaînant séries (”Rawhide”, “La quatrième dimension”, “Colombo”, “Riptide”, etc.) et téléfilms. Elle ne reviendra plus qu’occasionnellement sur la toile blanche, dans le Funny Girl de William Wyler ou pour donner la réplique à Jerry Lewis dans une de ses pochades tardives (Cramponne-toi, Jerry, G. Marshall, 1970).

Se battant contre un cancer du foie depuis de nombreuses années, Anne Francis y aura finalement succombé à l’âge de 80 ans le 2 janvier dernier. Bonne année 2011 ? Pas sûr…

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