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Ma vie avec moi...
1 novembre 2010

Mes films d'Octobre

Le Monsieur d’en face - Téléfilm d’Alain ROBILLARD - 2006
Une sorte de remake frenchie de « Pour le meilleur et pour le pire », avec Rénier dans le rôle de Nicholson. C’est très insuffisant pour mériter une redite, et on lorgnerait donc plutôt vers le « pire » . Et puis un phobique qui guérit en moins d’une heure, ça me fait doucement rigoler.
5/20

Cortex - Nicolas BOUKHRIEF - 2006
Un bon petit thriller, mais qui aurait gagné à jouer davantage sur l'ambiguïté scénaristique, parce que là on n'a que très peu de suspens finalement. J'aime bien la petite histoire entre Dussolier et Marthe Keller, qui m'a rappelée une vieille dame croisée dans une maison de retraite, et qui semblait attendre son fils, son « amour » en tout cas, avec une peluche dans les mains. Un souvenir qui m'avait marqué. Petite apparition de mon vieil ami comédien aussi, en prêtre.
9/20

Michel Vaillant – Louis-Pascal COUVELAIRE - 2003
Peut-être le plus beau film qu’il m’ait été donné de voir. La seule chose qui l’empêche de surpasser « Top Gun », c’est la musique d’Archive, qui n’a pas la force de « Take my breath away », ni même du thème joué à la guitare par Steve Stevens. Un pur chef d’œuvre. Par contre, Diane Kruger, qu’est-ce qu’elle est moche…
4/20

La Voie de Carla - Reportage de Marc BERDUGO - 2010
Difficile de dire si j’apprécie la femme davantage, mais l'objet en lui-même est intéressant, dans sa propagande putassière.
6/20

Ghost Dog - Jim JARMUSCH - 1999
Pour une fois chez Jarmusch une certaine linéarité dans l’histoire. Mais toujours de l’humour, et de la poésie - avec le code des samouraïs ( le bouquin "Rashomon" ), le personnage du glacier, les mafieux de pacotille, les vues de la ville la nuit. Difficile cependant d’adhérer pleinement, tant on est dans le décalage prononcé.
8/20

Changement d’adresse - Emmanuel MOURET - 2006
Un petit marivaudage très charmant, avec la jolie Fanny valette. Mouret est vraiment très bon en naïf timide et nigaud.
10/20

Rock Hudson, beau ténébreux - Documentaire de Andrew DAVIES
Tiens bah j’ai envie de redécouvrir sa filmographie et la série MacMillan du coup. Bon, par contre, parler tout du long de son homosexualité, ça me semble un peu beaucoup. Il était quand même un peu autre chose qu’un homo non ? Ca m’attriste un peu.
7/20

Rock Academy – Richard LINKLATER – 2003
Un paumé guitariste rock au grand coeur, ça me dit quelque chose... C'est gentillet, amusant, un esprit un brin rock'n'roll, mais pour ados pré-pubères quand même. Trop gentillet.
7/20

Toi et moi... et Dupree – Anthony & Joe RUSSO - 2006
Un paumé fan de cyclisme ( il fait du home-trainer devant le Tour de France ) au grand coeur, ça me dit quelque chose...
7/20

Le Choc des Titans – Desmond DAVIS - 1981
C'est d'un ridicule. Tout est mauvais, et bien mauvais. L'histoire, bon c'est la mythologie grecque, donc ça ne pose pas trop de problèmes, il y a de l'aventure et du merveilleux. Mais la réalisation, au secours. J'étais d'ailleurs persuadé que ça datait de début 60. Je ne retiens que la séquence de « L'Ile des morts », inspirée des tableaux de Böcklin.
3/20

Serenity – Joss WHEDON - 2005
Très bon film de SF, très bon scénar, un peu ce que je développais il y a quelques années. Du coup, j'ai envie de découvrir la série ( avortée ) dont ce film représente la saison 2, « Firefly ».
9/20

Les Ripoux 3 – Claude ZIDI - 2003
Un divertissement plaisant, sans plus. Le scénario, au moins, est renouvelé.
7/20

La Clef – Guillaume NICLOUX – 2007
Un très bon thriller, fort et noir, avec une intrigue un poil complexe ( plusieurs choses ont dû m'échapper, mais je n'avais pas la clef en question, et c'est certainement fait exprès ), mais finalement plutôt secondaire – l'atmosphère et la dérive du héros prévalant. La narration, comme beaucoup de bons films modernes, fait se croiser plusieurs destins en une seule histoire. Il y a aussi l'idée des deux époques ( et le délire sur les mondes parallèles ), mais c'est un peu beaucoup demander, on n'est pas dans une BD d'Andreas non plus. Mais j'ai pris plaisir à être ballotté dans les méandres de ces descentes adjacentes.
12/20

Presque célèbre – Cameron CROWE – 2000
Un beau film intelligent sur le rock, habité par le personnage satellitaire mais central de la groupie charismatique jouée par Kate Hudson, parfaite.
10/20

*Le Rôle de sa vie – François FAVRAT – 2006
Déjà vu il y a quelques années. Beaux rôles pour Viard, parfaite en nunuche ( et César de la meilleure actrice pour ce rôle, justement ) qui se fait bouffer de tous les côtés, et Jaoui en star. D'ailleurs, je ne peux m'empêcher de rapprocher ce film de « Le Goût des autres », avec la rencontre de deux identités opposées, ou de « Cuisine et dépendances » avec la musique flamenco.
9/20

Pars vite et rentre tard – Régis WARGNIER - 2006
Vu la deuxième partie. Ca n'avait pas l'air extraordinaire.
6/20

Astérix aux Jeux Olympiques – Frédéric FORESTIER & Thomas LANGMANN – 2007
Des clins d'oeil, de l'humour potache, mais rien de drôle ou d'original. On est bien d'accord, ce n'est pas mon style de cinéma, et plus on voit de ces navets, plus on comprend pourquoi, tout en déplorant la ruine de ces millions d'euros dépensés pour rien.
4/20

*Marathon Man – John SCHLESINGER – 1976
Déjà je ne comprends pas trop le titre, dans ce qu'il a d'ultra facultatif dans cette histoire. Ensuite, je trouve dommage qu'on mette ce film si haut ( ou « Macadam Cow Boy » ), comparé au sublime « Loin de la foule déchainée » du même réalisateur. Et enfin la torture par un dentiste nazi deux jours avant de se faire arracher une dent de sagesse, c'est de l'ordre du ressenti, mais c'est justement assez pauvre comme tension.
8/20

Cédric Klapisch, ce qui Le meut – Document de Patrick FABRE
Le parcours d'un cinéaste humain et attachant, un peu éternel adolescent, donc dans lequel je me retrouve très souvent. On découvre ici son doute et son exigence. Un beau portrait.
8/20

Le dernier Cheyenne – Tab MURPHY - 1995
Bon alors c'est pas crédible – il y a des Cheyennes cachés dans une vallée secrète - mais c'est pas très grave. Au moins le parti pris est humaniste et sympathique. Mais à la fin, l'archéologue partie avec lui ( qui ressemble à Lena Olin ) n'est pas réapparue, mais non, il sort de prison sans être inquiété. Bon, les effets musicaux sont un peu trop appuyés aussi, mais pour un petit film façon téléfilm ça n'est pas trop grave finalement.
7/20

PS : I love you – Richard LAGRAVENESE – 2008
Une belle idée un peu gâchée par la mièvrerie. Dommage, en donnant un peu plus de gravité et d'intensité à ces messages d'amour venus du passé, on aurait eu droit à une très belle histoire. Ici, on dépasse vite l'idée pour s'endormir dans une bluette dont il ne restera rien.
8/20

Le Récidiviste – Ulu GROSBARD – 1978
J'ai bien aimé, mais autant on comprend le personnage au début, autant on abandonne assez vite toute compassion, ce qui fait qu'on laisse le héros sombrer tout seul, sans plus être en accord avec lui ou sa petite amie, la mignonne Theresa Russell.
7/20

Christophe Alévêque, Super Rebelle – 2010
Pas terrible. La critique est aisée, mais l'art est difficile.
3/20

Aimé de son concierge – Téléfilm de Olivier SCHATZKY – 2010
Un bon petit épisode, sans plus.
8/20

My Name is Earl - Série – Saison 1
Une bonne petite série sans aucune prétention, donc ça se regarde très simplement.
8/20

Vieux films

La Croisée des destins - George CUKOR - 1956
Très étonnant de voir Cukor dans ce film de genre situé aux Indes. Ca se regarde, Ava Gardner aidant, mais ça ne va pas au-delà. Il y avait apparemment l'ambition de faire se mélanger sa quête d'identité métissée et la guerre civile qui ronge son pays, mais ça m'est passé au-dessus.
8/20

Une Poignée de plomb – Don SIEGEL & Robert TOTTEN - 1969
Un petit western avec Widmark, dont on ne comprend pas l’insistance à rester sheriff dans une ville qui veut son départ. On a donc la chronique d’un suicide annoncé, incompréhensible et irrémédiable.
7/20

Ecrit sur du vent - Douglas SIRK - 1956
Le trait est un peu gros, mais on a là un bon vieux gros mélo 100% sirkien/minnellien, avec une crédibilité hasardeuse, mais il faut bien des approximations pour faire une histoire. J’aurais aimé plus d’histoire d’amour entre Rock Hudson et Lauren Bacall, aussi. Mais non, on n’a jamais d’amour dans ces histoires d’amour alambiqués, on bloque sur les erreurs et les errances.
8/20

Tant qu'il y aura des hommes – Fred ZINNEMANN - 1953
Un beau film. Mais j'ai un peu l'impression qu'il est un poil surestimé.
9/20

Ainsi sont les femmes – Richard THORPE – 1948
Une petite comédie totalement niaise.
5/20

Les Aventures du capitaine Wyatt – Raoul WALSH – 1951
Pathétique. Absolument aucun intérêt.
0,5/20

Les Tueurs – Robert SIODMAK – 1946
Un très bon polar. Le rôle principal est joué par Edmond O'Brien, un assureur futé et têtu, qui permet de construire toute la narration en flashbacks pour les besoins de son enquête. Lancaster, lui, même s'il est au coeur de tout, n'apparaît que très peu. Ava Gardner est parfaite en garce intégrale, et c'est un peu dommage que l'histoire d'amour ne soit pas davantage évoquée pour renforcer la malchance tragique du Suédois qui se fait avoir sur tous les plans. Et pour dissiper quelques incohérences sur la relation avec le mari, le chef des voyous. Mais je le classe néanmoins parmi les meilleurs polars des années 40.
12/20

Pour toi j'ai tué – Robert SIODMAK – 1949
Après « Les Tueurs », construit lui aussi essentiellement en flash-back, encore un bon polar de Siodmak, dans lequel une fois encore la passion de Lancaster pour Yvonne De Carlo le mènera à sa perte. L'histoire d'amour est plus élaborée, même si moins passionnante, mais au moins, à la fin, il sait qu'elle ne l'a pas doublé.
12/20

L'Equipage – Anatole LITAK – 1935
Un très beau film.
12/20

Les Tueurs de San Francisco – Ralph NELSON - 1965
Un excellent polar, noir et désabusé ( la scène d'introduction est très étonnante sur ce point ). L'histoire est habile, la réalisation et le jeu efficaces – Delon et Ann-Margret sont très convaincants. La fin est digne des meilleurs films de gangsters, avec toute l'injustice que cela induit.
12/20

Rashomon – Akira KUROSAWA - 1950
Alors, déjà l'intrigue en elle-même n'a absolument rien d'intéressant. C'est même plus que risible après ce qu'on entend dire dans l'introduction, où aurait été perpétré « le plus horrible de tous les crimes ». Mais ce qui importe, finalement, c'est la façon de conter l'histoire, par mises en abîme successives, et la façon dont la trame se divise et se complexifie selon les narrations, jusqu'à en perdre toute réalité. Parce qu'entre la version d'un bandit à moitié timbré, celle de la femme hystérique qui ne sait plus si elle l'a tué, et celle du mort suicidé par le biais d'un chaman, c'est un peu ardu de dénicher la vérité. Mises en abîmes, donc, et mises à distance de la vérité, puisque le bûcheron prétend à chaque fois que les intervenants ont menti, et se trahit de plus en plus après chaque narration, laissant présumer qu'il n'a pas dit sa propre vérité. La dernière évocation étant d'ailleurs la plus morne et le duel final d'un total ridicule. Mais le message des hommes cupides et menteurs et de l'inutilité du meurtre est bien passé. ( Bon, moi j'aurais tué la femme hein : moche, hystérique, pleureuse, hautaine, calculatrice, qui en plus tombe dans les bras du premier venu... une véritable plaie... )
Au niveau de la réalisation, c'est plutôt audacieux, il y a de larges mouvements de caméra un peu hésitants parfois, mais c'est assez plaisant plastiquement. Et puis la façon dont est filmé le tribunal, où nous, spectateurs, faisons office de juges, silencieux, et très belle aussi, façon théâtre No peut-être.
J'aime bien l'idée de la situation actuelle, avec le temple sous la pluie battante et les faits relatés sous une chaleur accablante. Et aussi l'idée que chacune des trois versions est illustrée par une musique de style différent ( la deuxième étant une sorte de Boléro de Ravel revisité )
Au final, un film qui devient intéressant à mesure que la trame narrative s'étoffe, mais qui retombe dans sa dernière partie.
11/20

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Commentaires
L
Ok, je le verrai ptet un jour
Répondre
L
Tiens, hier, j'ai vu Slevin. <br /> C'est très bien. Je ne te le passerais pas, son pourri.<br /> Bisous
Répondre
Ma vie avec moi...
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