Mes films d'Août
Le Grand restaurant – Gérard PULLICINO – 2010
J'aime bien le sketch avec Bénabar et Pauline Delpech, celui avec Michel Aumont, et celui avec Baer aussi.
5/20
Des intégrations ordinaires – Téléfilm de Laurent SICARD – 2010
Un bon petit film, avec une très bonne actrice, Hiam Habbas.
8/20
*Tout le monde peut se tromper – Jean COUTURIER - 1983
J'aimais
beaucoup Fanny Cottençon dans les années 80, alors parfois je me laisse
aller à revoir un film avec elle. Celui-ci est mignon comme une pauvre
comédie des années 80.
5/20
Conte de la frustration – Téléfilm d'Akhénaton et Didier D. Daarwin ( ben voyons ) – 2009
Je
n'ai rien contre Akhénaton, il est plutôt sympathique, mais alors sa
musique rap guimauve et sa petite histoire de couple, c'est vraiment
pas mon monde et je ne peux m'empêcher de trouver tout ça très
infantile. Il y a juste de bonnes petites choses dans la réalisation,
le montage. Et par-dessus tout les vues de la ville et des rues la
nuit. Mais alors les scènes chantées, non, c'est insupportable.
5/20
Tenir tête – Téléfilm de Julia CORDONNIER – 2009
Les deux jeunes comédiens, Salim Kechiouche et Sabrina Ouazani, sont excellents.
9/20
Mes Copines – Sylvie AYME - 2005
Une
petite comédie adolescente sur quatre jeunes filles qui participent à
un concours de danse et essaient d'atteindre l'orgasme pour bien
danser. Bon, c'était mignon.
6/20
Les Ambitieux – Catherine CORSINI - 2006
Ah
bah c'est mieux que « Mauvais genre » vu le mois dernier. J'ai bien
aimé. Cédric Kahn a collaboré au scénario, ceci expliquant peut-être
cela. Dommage pour le très mauvais titre, et pour l'aspect fantaisiste
qui met le film sur un registre inférieur ( ou en tout cas moins
réaliste et donc moins fort ) dès le début, même quand la gravité
réapparaît.
8/20
Philippe Lelièvre, toujours givré ! – Spectacle
Alors c'est pas drôle, et c'est un peu chiant à suivre, du coup. Je me suis lassé très vite.
2/20
Clérambard – Pièce de Marcel AYME - 2008
Pas fan de Bigard, mais une pièce originale et moderne.
7/20
The Gingerbread man – Robert ALTMAN – 1998
C'est
sûr que « L'homme pain d'épice » c'est pas top vendeur comme titre. On
devine un peu tout dès le début, et puis on fait bien attention à ne
pas trop expliquer les choses, donc ça maintient un petit suspens, mais
c'est pas du grand scénario pour autant. J'aime surtout l'ambiance,
avec l'ouragan qui approche, les couleurs automnales ( une réalisation
aussi propre m'étonne de la part d'Altman ), le rôle de Robert Downey
Junior, et la belle mais brève contribution de Daryl Hannah. On sent
aussi que Branagh peut devenir un bon Wallander...
9/20
*Mon beau père et moi – Jay ROACH - 2000
Toujours marrant et débile.
8/20
Sa Majesté Minor – Jean-Jacques ANNAUD – 2006
Complètement débile. Seul intérêt : Mélanie Bernier, une fois de plus.
3/20
Faussaire – Lasse HALLSTRÖM – 2005
Mouais.
Le premier rôle de composition de Richard Gere, au bout de trente ans,
ça fait bizarre quand même. Une fois la surprise digérée, le film –
basé sur une histoire vraie – est plaisant et habile, mais pas d'une
consistance folle non plus. Le titre original, « Hoax », est nettement
plus signifiant.
8/20
Le Pendu – Téléfilm de Claire DEVERS – 2006
Je n'ai pas trop suivi. Ca m'a ennuyé d'emblée.
2/20
Lord of War – Andrew NICCOL - 2005
Encore un film intelligent de Niccol.
11/20
Mensonges et trahisons et plus si affinités – Laurent TIRARD - 2004
Petit
clin d'oeil à Studio, évidemment. Sinon, j'adore. Après « Mauvais
genre » et « Les Ambitieux », voilà enfin le film réussi sur l'écrivain
qui doute de son oeuvre et de sa vie sentimentale. Quasiment aussi bon
que du Bonitzer. Et Baer excelle, évidemment.
10/20
Nos amis les flics – Bob SWAIM - 2004
Pour
l'excellente Armelle Deutsch, belle et talentueuse. Sinon le film est
parfaitement inutile, comme n'importe quel film de ce tâcheron de Swaim.
4/20
Les Glandeurs – Kevin SMITH - 1995
D'emblée,
on se croirait dans un John Hughes. Sauf qu'au lieu d'un peu d'émotion
et de tendresse façon 80's, on a plutôt droit à de la débilité 90's.
4/20
Airport – George SEATON – 1970
Impossible
de le revoir sans penser au pastiche des frères Zucker « Y a t-il un
pilote dans l'avion ? ». Le premier des film catastrophe, le premier
des trois films catastrophe avec George Kennedy, au final réduit à une
trame minuscule ( un avion qui doit atterrir après une petite explosion
), le tout en deux heures vingt, c'est peut-être un poil trop long non ?
5/20
L'Age d'homme... maintenant ou jamais ! – Raphaël FEJTO – 2007
Avec
un titre pareil, j'aurais dû me douter. C'est pas glorieux. Apparemment
le réalisateur-scénariste cherche à faire du Klapisch, en faisant aussi
le panégyrique de Duris ( affiche de « De battre mon coeur s'est
arrêté » ), mais hormis deux ou trois scènes marrantes, on est surtout
dans un fouillis sans saveur.
5/20
*The Score – Frank OZ – 2001
Un
peu comme « Les Experts » avec Redford : un film qu'on peut revoir sans
déplaisir, mais qui ne mérite pas qu'on le revoie. Sauf que je ne me
souvenais plus l'avoir vu.
8/20
*Tête à claques – Francis PERRIN – 1981
Encore pour Fanny Cottençon, une des blondes de mon enfance.
5/20
J'invente rien – Michel LECLERC - 2005
Quelques
bonnes petites idées, notamment la dernière, très jolie. Sinon, le
héros est un peu trop proche de moi, donc ça donne envie d'évoluer,
parce que c'est pas fameux.
6/20
Juge et hors-la-loi – John HUSTON – 1972
Une comédie western, mais le trait est un peu lourd quand même.
6/20
Leaving Las vegas – Mike FIGGIS – 1995
Un
film qui vaut bien plus pour Elisabeth Shue que pour le neveu coppolien
( pourtant oscarisé pour ce rôle ). Toujours les belles ambiances jazzy
nocturnes chères à Figgis, avec cette fois-ci une noirceur au plus
proche du réel. Une histoire d'amour paradoxalement débarrassée du
sexe, aussi. Enfin, une histoire d'amour... disons que c'est la
rencontre de deux paumés qui ont besoin de quelqu'un pour vivre, et
pour mourir, l'amour n'étant ici que souffrance pour l'héroïne, et
plaisir autodestructeur pour l'homme.
9/20
24 heures, saison VII - Série de Joel SURNOW et Robert COCHRAN - 2009
Une
saison un peu bancale, qui abuse un peu des retournements et des
rebondissements, avec toujours les mêmes ingrédients, les mêmes
situations. Bon, il faudrait vraiment aller vers autre chose maintenant
( le téléfilm d'ouverture étant un peu plus intéressant justement ). Ca
reste plaisant à regarder, mais trop dans l'attente du dénouement que
dans le plaisir immédiat de chacun des épisodes.
8/20
Kaamelott Livre VI – Série d'Alexandre ASTIER – 2009
Une
dizaine de jours de tournage à Cineccitta, une musique qui emprunte à
Serra et Yared, des plans-séquences élaborés. Comme dans le livre
précédent, on est sorti du format trop étroit des premières saisons et
des gimmicks humoristiques pour donner du crédit et de la vraisemblance
à l'histoire. On gagne donc en qualité et en teneur dramaturgique. Mais
c'est plus un plaisir de fan en clin d'oeil à la série, tout en la
renouvelant, qu'une saison aussi profonde et dramatique que le
précédent Livre V, qui tourne autour d'un sujet primordial.
10/20
Off Prime, saisons 1 & 2 – Série de Simon ASTIER - 2007
C'est
un peu une souffrance de regarder ce truc. Ils sont cons, ils sont pas
drôles, ils donnent pas envie quoi. Les balbutiements et les
personnages débiles ( comme dans Kaamelott, dont il utilise une bonne
partie des expressions ), tout cela ne sert pas à grand chose, ça
tourne en rond, et ça lasse très vite. Les pauvres vues de Paris en
numérique de la saison 2 achèvent de rendre l'ensemble encore plus
amateur. Ca se veut sans doute sans prétention, au prétexte que
Virginie Efira joue l'auto-dérision jusqu'à l'imbécilité, mais c'est
surtout d'une rare médiocrité. Pas facile de faire aussi bien que le
grand frère...
3/20
Vieux films
Mayerling – Terence YOUNG – 1968
Ca commence bien, puis ça s'enlise. J'ai un peu zappé la deuxième partie.
5/20
Sur la piste de la grande caravane – John STURGES – 1965
C'est une comédie western plutôt amusante et absurde. J'aime bien. Le meeting des femmes chez les indiens, grand moment.
8/20
La Furie du désert – Lewis ALLEN - 1947
Un bon petit drame. Je découvre Lizabeth Scott, sorte de Sharon Stone de l'époque.
8/20
Une fille qui promet – Mitchell LEISEN – 1957
Zappé au bout d'une heure. C'est un peu inutile. On sent la fin de Leisen.
3/20
La Planète interdite – Fred Mc Leod WILCOX – 1956
Tout
cela est vraiment très amusant de naïveté. Beaucoup trop
d'approximations scénaristiques, comme le rapport de la jeune Alta ( la
jolie Anne Francis ) avec la civilisation terrestre qu'elle méconnaît.
La fin est nettement plus intéressante : la planète interdite, c'est la
monstruosité de notre subconscient, et notre incapacité à le maîtriser.
C'est aussi le triomphe du kitsch, mais l'époque l'excuse aisément.
7/20
Le Poison - Billy WILDER – 1945
Un
beau film, un drame, ce qui est assez inhabituel chez Wilder. Ray
Milland est magistral en écrivain raté rongé par l'alcool. Par contre,
niveau vraisemblance, pas terrible de lui coller une compagne qui n'a
rien vu pendant trois ans.
10/20
La Grosse caisse – Alex JOFFE – 1965
Un
bon petit film. Je préfère nettement Bourvil dans ce film que dans les
comédies d'Oury et sa fille. Ici, pas de rebondissements incessants,
mais un second degré réjouissant ( en la personne de Paul Meurisse,
comme souvent ), et une petite trame agréable.
9/20
Les Anges marqués – Fred ZINNEMANN - 1948
Un
beau film. Dommage que la scène de la noyade au début soit muette.
Ensuite, c'est émouvant, mais on sait que ça finira bien donc
l'angoisse ne nous gagne jamais. Mais une tristesse latente : il y a eu
des milliers d'histoires semblables, et beaucoup d'enfants qui ont
perdu leur mère dans la décennie qui a précédé ce film. Avec le recul,
ça semble moins grave, mais c'est néanmoins un film fort, qui parle en
douceur du drame du XXème siècle.
12/20