Mes films de Mai I
Double
mise – Paul Thomas ANDERSON –
1996
Un vieux joueur de Reno oublié par sa famille prend son sous
aile un jeune homme, qui tombe amoureux d'une serveuse ( Gwyneth
Paltrow ) et le plonge dans une sombre histoire de truands. C'est à
peu près tout. Pas emballé.
7/20
L'Age
de Cristal ( Logan's run ) - Michael
ANDERSON – 1976
L'empire du kitch : les décors, les costumes,
les effets spéciaux, la musique. Un gros mix aussi, avec des
emprunts aux mythe de la caverne, de l'Atlantide, à la « Planète
des Singes », et la figure biblique du patriarche. Mais c'est malgré
tout un bon scénario et un film d'anticipation très
sympathique.
10/20
Yakuza
– Sydney POLLACK – 1974
On voit bien l'influence qu'a eu ce
film sur Ridley Scott ( dans Blade Runner et surtout Black Rain ),
notamment avec l'acteur Ken Takakura, le monde des yakuzas, avec leur
code d'honneur - le bushido - et la mort du jeune disciple qui
découvre avec passion les traditions japonaises. Egalement la
musique au saxophone. Agréablement surpris de découvrir ce film
dans la filmo de Pollack.
10/20
*Les
Hommes du président – Alan J. PAKULA
– 1976
Une réalisation élégante ( le nombre de plans divisés
en deux optiques, je ne m'en étais pas aperçu avant ). J'aime
beaucoup l'ambiance, mais j'avoue que je n'ai pas été captivé
comme la première fois que je l'avais vu : l'intrigue est un peu
terne finalement, on se perd un peu dans l'enquête, sans être
vraiment pris par le suspense. C'est trop « bureautique » et
abstrait, rien de vraiment palpable.
9/20
*LA
Confidential – Curtis HANSON –
1997
Très bon polar à l'ancienne, toujours plaisant à
revoir.
12/20
La Dernière
tentation du Christ – Martin SCORSESE
– 1988
J'ai regardé d'un oeil et d'une oreille distraits, donc
pas d'avis avant revisionnage. Sans doute 6/20
Babel
– Alejandro Gonzalez INARRITU – 2006
Une très belle oeuvre,
forte et émouvante, sur l'incommunicabilité, les drames d'une vie,
les circonstances du hasard. Trois axes géographiques et humains.
J'ai bien aimé aussi l'idée du décalage horaire à la fin, une
sorte de renversement, alors qu'on s'imagine tout du long que les
histoires se passent simultanément. Bref, un état des lieux de
notre planète. Certaines scènes sont magnifiquement réalisées.
Par contre, le montage est parfois beaucoup trop brusque, notamment
lors de l'arrivée dans le village marocain. Mais un beau
film.
12/20
La Légende de
Jesse James – Philip KAUFMAN –
1972
Je ne savais pas que Kaufman avait commencé si tôt. En tout
cas ce film est plutôt mal fichu, j'ai trouvé ça assez
médiocre.
6/20
*Guet-apens
– Sam PECKINPAH – 1972
J'aime bien la scène dans le parc,
juste après sa sortie de prison, avec la prémonition. Le seul
moment de poésie. Après, j'avoue que j'ai un peu oublié de
regarder... A priori 7/20
L'Abominable
vérité - Robert LUKETIC - 2009
La
rencontre improbable d'une productrice coincée et d'un animateur qui
cache sa faille sentimentale derrière un masque de macho. Du coup on
assiste à l'habituel histoire d'amour de deux opposés qui
s'affrontent avant de se tomber dans les bras, et même si Catherine
Heigl est agréable à regarder, on aimerait voir un peu autre chose.
S'éloigner de la comédie limitée pour broder sur le paradigme que
toute vérité est abominable, par exemple.
8/20
Whiteout
– Dominic SENA - 2009
Encore un film cousu de fil blanc, si
j'ose m'exprimer ainsi. Le cadre est original, mais on ne va pas
au-delà de la poursuite du méchant – ou par le méchant. Kate
Beckinsale, belle comme une aurore boréale, est donc le seul intérêt
de ce divertissement de série B un peu pâlot.
7/20
Paranoid
Park – Gus VAN SANT – 2007
Un
film étrange, déstabilisant, on sent qu'il se passe quelque chose
et la tension monte, mais pour peu de choses en fin de compte. La
réalisation au plus près de cet adolescent paumé est bien sentie.
Van Sant aime décidément beaucoup filmer une certaine jeunesse
masculine et américaine en perdition. Plus un exercice de style
qu'un film, pour moi.
8/20
Clones
– Jonathan MOSTOW – 2009
J'ai bien aimé. Le sujet est
fascinant, vertigineux même, et les possibilités sont bien
exploitées tout au long d'un scénario intelligent et bien dosé. Un
seul reproche majeur : on aboutit à une seule trame centrale
expédiée en 1h20, alors qu'on aurait pu aller beaucoup plus loin
avec une telle idée. Plus de scènes et de contenu lors de son
expédition dans la zone des réfractaires, une rencontre plus forte
avec un autre humain, genre une belle brune, avec une prise de
conscience un peu moins spontanée, un peu plus de son histoire avec
sa femme, avec sa partenaire alors qu'elle est « infiltrée ».
Bref, j'ai trouvé ça un peu dommage de gâcher un tel potentiel, et
donc je reste un peu sur ma faim.
10/20
*Taking
lives, Destins volés – D.J. CARUSO -
2004
Je ne me souvenais même pas l'avoir vu. Difficile de donner
un avis sur le scénario alors que je me souviens du dénouement.
Mais c'est relativement efficace.
8/20
La
Faille – Gregory HOBLIT - 2007
Tiens,
la même actrice que dans « Clones ». L'intrigue est un peu mince,
mais deux trois éléments habiles nous donnent droit à un petit
thriller « à procès », insuffisant mais divertissant. Et le rôle
convient parfaitement à Anthony Hopkins.
8/20
Vieux films
Le
Signe du Cobra – Richard SIODMAK -
1944
C'est mauvais mauvais mauvais.
4/20
La
Planète interdite – Fred Mc Leod
WILCOX - 1956
Pas vu entièrement, mais c'est pas du grand film de
SF, on voit les balbutiements inhérents à l'époque. A revoir pour
noter, donc, mais ça ne dépassera pas le 7.
Le
Père de la mariée – Vincente
MINNELLI – 1950
Sans doute un des prototypes de la comédie
familiale américaine moderne. Spencer Tracy, façon De Niro, incarne
le père tendre et bourru dépassé par les évènements. C'est
mignon, sans plus.
8/20
Allons
donc papa ! - Vincente MINNELLI –
1951
La suite du précédent. Peut-être même la première suite
du cinéma ? ca ne va pas très loin, mais bon, pourquoi pas. On a vu
des dizaines de copies depuis, et celles-ci ont le mérite d'avoir
créé un modèle.
8/20
L'Arbre
de vie – Edward DMYTRYK – 1957
Une
longue fresque ennuyeuse. Et on ne croit à aucun moment à
l'histoire d'amour avec Liz Taylor hystérique et raciste.
5/20
Le
Chevalier des Sables – Vincente
MINNELLI - 1965
La rencontre d'une artiste et d'un pasteur. Un
scénario bien écrit, de très bons dialogues.
10/20
La
Vénus au Vison ( Butterfly 8 ) –
Daniel MANN – 1960
Là aussi, une belle histoire d'amour
contrariée, bien écrite.
10/20
*Soudain
l'été dernier – Joseph L. MANKIEWICZ
– 1960
Un beau film, une belle histoire entre la jeune patiente
et le psychiatre. Un petit bémol concernant la séquence espagnole
narrée en incrustations.
11/20
Cynthia
– Robert Z. LEONARD – 1947
Mignon.
10/20
La
Belle imprudente – Jack CONWAY –
1948
Gentil.
10/20
La Forêt
interdite – Nicholas RAY - 1958
C'est
mauvais. le film s'enlise dans les marais de Floride.
5/20
Le
Port de l'angoisse ( To have and have not )
– Howard HAWKS – 1945
Un beau film qui magnifie la rencontre
entre Bogart et Bacall, et relègue tout le reste au second plan.
Regards, silences, sous-entendus, approche, on sent l'amour percer
entre ces deux êtres, et c'est la force de ce film.
11/20
Mon
père et nous ( Life with father ) -
Michael CURTIZ – 1947
5/20
Téléfilms, séries, spectacles, pièces
George
et Fanchette – Téléfilm de
Jean-Daniel VERHAEGHE - 2010
Décidément, on ne les arrête plus
les Gérard Jourd'hui et compagnie. Mais quand la qualité n'est pas
là, je renonce assez vite, et là c'était d'une platitude
consternante. Et c'est bien beau de prendre Ariane Ascaride pour
incarner George Sand, mais tous les seconds rôles jouaient déjà
dans les Contes et Nouvelles, donc on finit par être quelque peu
lassé. J'ai loupé la seconde partie aussi.
3/20
Le Jeu
de la Vérité II – Pièce de Gilles
LELLOUCHE – 2008
M'énerve un peu le rôle moralisateur de la
fille en fauteuil, qui perçait déjà un peu dans le premier. Mais
ça reste néanmoins très agréable, avec de bons souvenirs de
trentenaires, et des réflexions sur l'amour, le couple, le sexe,
etc.
8/20
La
Fille du chef – Téléfilm de Sylvie
AYME - 2006
C'est niais. Une totale resucée de « Tenue correcte
exigée », mais sans talent.
5/20
Vidocq
– Téléfilm Pilote d'Alain CHOQUART - 2009
Pas accroché, et je
faisais autre chose en même temps.
Agnès
Soral aimerait bien vous y voir –
Spectacle - 2007
Elle joue bien, il y a de bons petits moments
d'observation de nos petits travers, mais c'est pas vraiment un
spectacle humoristique. En tout cas, c'est pas drôle.
5/20
Veronica Mars
– Saison II ( Episodes 1 2 3 4 )
Je noterai quand j'aurai fini
cette saison.