Mes films d'Avril
Veronica Mars – Saison I - 2003
Déjà, j’adore
l’actrice, Kristen Bell, un régal pour les yeux. Ce qui fait que j’ai
suivi très agréablement ses enquêtes bien ficelées et l’intrigue
principale aux multiples rebondissements. Moi y en a encore vouloir de
la Veronica…
Un Secret – Claude MILLER – 2007
Mouais,
je ne suis pas totalement rentré dedans. J’avais beaucoup de mal avec
le type de narration choisi, et le noir et blanc pour l’époque
contemporaine. J’aurais aimé que cette histoire rende un peu plus qu’un
pâle téléfilm du samedi sur la 3. Mais peut-être que cette histoire ne
méritait pas davantage.
6/20
Les Acteurs – Bertrand BLIER – 2000
C’est pas drôle, et c'est assez rapidement un indigeste imbroglio fourre-tout. Seule la fin est un peu émouvante, le dialogue avec son père. Mais sinon je me suis énormément ennuyé. Grave fait chier même.
4/20
La Tueuse – Téléfilm de Rodolphe TISSOT – 2010
Une
très bonne actrice que je ne connaissais pas, Adrienne Pauly, dans le
rôle assez large d’une accro au poker. Une intrigue dans le vent donc.
C’est bien écrit et bien réalisé, mais au bout d'une heure le film ne
fait plus que survoler son sujet.
7/20
Rien dans les poches - Téléfilm de Marion Vernoux - 2008
Je
m’attendais à une comédie et c’est plutôt la déprime. Le portrait d’une
jeune parisienne et des années 80, avec ce qu’elles ont de pire : la
drogue, le sida, la musique en pack ( époque 1 ) et 90 ( époque 2, pas
encore vue ). La petite Emma De Caunes s’en sort pas mal ( et elle est
hyper bien roulée, faut l’avouer ), mais ça manque un peu de rythme et
d’entrain. J’aime beaucoup Vernoux, mais j’ai l’impression que plus on
avance, moins il y a d’énergie et d’optimisme. Le ton acerbe et
ironique a disparu. Pourtant, pour un film autant estampillé Canal +,
ça aurait pu et dû coller. C’est donc du Clara Sheller des 80’s, en
lenteurs glauques.
6/20
Avril – Gérald HUSTACHE-MATHIEU - 2006
Un
très beau film ( j’ai eu peur à la fin, mais en fait c’est sauvé de
justesse ), avec la présence éblouissante de Sophie Quinton, et de
jeunes comédiens très bien aussi ( dont Nicolas Duvauchelle, très bien aussi dans "Rien dans les poches" ). Une sorte de voyage initiatique, de retour aux sources, un bel éveil des sens et des sentiments, un brin de spiritualité, la rencontre de deux mondes et de deux êtres qui se complètent, puis n'en forment plus qu'un. Ayant toujours vécu dans un milieu clos pétri de mensonges, la jeune femme s'ouvre enfin à la vie, avec ce prénom de printemps, sous ce beau ciel d'été. J'ai beaucoup aimé, c'est bien écrit et la réalisation est soigné.
12/20
(500) Days of Summer ( parce que le titre original est plus signifiant ) - Marc WEBB - 2007
Une
petite comédie romantique sympathique et originale : pour une fois nous
traversons un peu l'histoire du couple après la rencontre, donc ce qui
ressemble le plus à ce qu'on appelle l'amour, et nous avons même droit
à la fin de l'histoire, comme dans toute histoire d'amour. Certains
détails m'ont beaucoup parlé, c'est bien écrit, certains petits effets
de réalisation sont très intelligents et inventifs ( rien que le
message en ouverture du film,"Ceci est une
fiction, toute ressemblance avec des personnes existantes serait
purement fortuite. Sauf pour toi, Jenny machinchose. Salope"
excellent ), j'aime les comédies romantiques réussies, donc j'ai bien
aimé.
10/20
Afterwards – Gilles BOURDOS - 2009
Une belle
histoire sur l'acceptation de la mort, mais qui respire trop le
malheur. Une vraie histoire d'amour aurait relevé l'ensemble - d'autant
que la femme est jouée par Evangeline Lilly - mais nous n'en avons que
les bribes de la fin. En fait, pendant tout le film, j'étais charmé,
mais j'attendais de voir un tout autre film, plus romantique, plus axé
sur l'histoire entre les deux parents, leur passé. Très belle
réalisation sinon.
9/20
La Commanderie – Téléfilm de Didier LE PÊCHEUR - 2009
L'intrigue
est longue, trop alambiquée, et la réalisation se perd un peu dans une
histoire qui tourne un peu en rond. Les comédiens sont bons ( Pascal
Elso en tête ), mais ça ne suffit pas à captiver. Il manque un élément
central qui aurait tenu en haleine, une histoire d'amour impossible
réussie, mais non...
7/20
Kaamelott Saison III - Alexandre ASTIER - 2006
Ils
passent leur temps à dire « au bout d'un moment » et à bouffer, c'en
est exaspérant. C'est nettement moins drôle, voire plus drôle du tout,
mais à la place quelques histoires se construisent, comme la romance
avec Mevanwi, ou celle de Lancelot et Guenièvre.
7/20
La Presse est unanime – Pièce de Laurent RUQUIER
Une
comédie de boulevard sans intérêt – hormis quelques bons mots – et très
mal jouée. Je pense qu'il faut la considérer pour ce qu'elle est : un
petit amusement entre amis.
4/20
En cas de malheur – Téléfilm de Jean Daniel VERHAEGHE - 2009
Le
film avec Gabin et Bardot était raté ( notamment à cause de Bardot ),
et ce remake n'est pas très réussi non plus, mais il a au moins le
mérite de révéler le talent de la jeune Mélanie Bernier ( déjà vue dans
« La Maison du chat qui pelote » du même réalisateur, avec Françoise
Gillard, également présente ici ). Même si l'adaptation se glisse
parfaitement dans la modernité, Verhaeghe m'avait habitué à beaucoup
mieux ( Bouvard et Pécuchet, Controverse de Valladolid, Galilée ).
8/20
L'Etrangère – Téléfilm de José PINHEIRO - 2006
Une
bonne intrigue, pour un téléfilm réalisé sans talent, ce qui gâche
l'ensemble. Reste une bonne interprétation des deux actrices
principales, Anne Caillon, toute en raideur, et la jolie Gaëlle Bona,
toute en boucles d'or souriantes.
7/20
Le Kid de Cincinnati - Norman JEWISON - 1965
Un bon
film, avec un Steve McQueen persuadé d’être le plus grand joueur de
poker. Mais son personnage infaillible et froid perd un peu en
humanité, principalement dans son histoire avec la jeune blonde, qui
aurait mérité davantage d‘implication et de poids dans sa manière de
jouer et de responsabilité dans son échec. Or, le film finit justement
lorsqu’il comprend ses erreurs. Belles prestations de Edward G.
Robinson et de Karl Malden, un poil plus captivants et expressifs que
le jeu impassible et transparent des yeux bleus de McQueen.
9/20
Uniformes et jupons courts – Billy WILDER - 1942
J'adore
la blague sur Veronica Lake avec toutes les filles coiffées comme elle
lors d'une fête de lycéennes. Une petite comédie un peu faible, mais
plaisante néanmoins, où une femme se déguise en fillette pour payer son
billet de train à demi-tarif. Définitivement, Ginger Rogers ne me
convainc que dans les comédies musicales. Le film m'aurait sans doute
davantage séduit avec une autre actrice, plus femme-enfant, plus
sensuellement équivoque.
8/20
Les Parachutistes arrivent – John FRANKENHEIMER - 1969
Je me suis ennuyé, ce devait être mauvais.
5/20
Les Naufrageurs des Mers du sud – Cecil B. DE MILLE - 1942
Pour un film d'aventures c'est un peu léger.
6/20
La Falaise mystérieuse – Lewis ALLEN - 1944
Un
bon petit film qui flirte avec l'angoisse, mais avec un filtre de
comédie qui désamorce un peu trop souvent. J'ai bien aimé la
réalisation et l'atmosphère, mais l'intrigue n'a pas tenu ses promesses
et on en sort un peu déçu. Sinon, la jeune Ruth Hussey est délicieuse.
10/20
Espions sur la Tamise – Fritz LANG - 1944
Un
très bon film d'espionnage, digne des meilleurs Hitchcock de l'époque,
mais c'est toujours très frustrant de tout deviner dès le début. Tout
le long du film, je me disais « c'est le frère », donc ce qui devait
tenir le film jusqu'au bout m'a paru un peu mince. Mais malgré tout le
film est très plaisant à suivre, Ray Milland fait un bon innocent
traqué, et Marjorie Reynolds est charmante.
12/20
Jours de gloire – Jacques TOURNEUR – 1944
Un
beau film, mais avec cependant quelques défauts un peu trop visibles.
Déjà, ayant dû faire la traduction des sous-titres avant de le
visionner, l'an dernier, je connaissais l'histoire avant de le
découvrir. Ensuite, j'ai trouvé que l'histoire d'amour avec la belle
danseuse énigmatique était un peu soudaine ( bon d'accord il est beau,
mais c'est le seul avec lequel elle n'a jamais échangé un mot ) et un
poil outrancière niveau romantisme ( et pourtant, je ne refuse pas le
romantisme ). Mais bon, j'accorde que le climat de la guerre et la mort
possible excusent un peu l'urgence de leur étreinte et la théâtralité
des dialogues. Sinon, Gregory Peck comme son nom l'indique est comme
toujours impeccable, et la jeune Tamara Toumanova joue très bien de sa
voix douce et de son allure éthérée, presque fantomatique, perle
féminine perdue au milieu de cette guerre d'hommes blessés. Et je
n'aime pas la fin.
12/20
Violence à Jericho – Arnold LAVEN – 1967
Un
bon western avec George Peppard et Jean Simmons ( tous deux disparus
récemment ) opposés à un Dean Martin qui règne sur la ville, tout en
tournant autour de leurs sentiments. Franchement, je me découvre de
semaine en semaine une passion grandissante pour le western, et
celui-ci contribue encore à relever le niveau d'un genre qui me
semblait - à tort - un peu limité.
12/20