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Ma vie avec moi...
18 février 2010

Mes films de Février I

Le Point sur Robert – Spectacle de Luchini, filmé par Yves ANGELO – 2007
Fabuleux. S'il était possible, j’en « mangerais » bien tous les jours. « Que de choses il faut ignorer pour agir »
12/20

Sandrine - Spectacle de Dieudonné M’BALA M’BALA – 2009
Pas le plus réussi, loin de là. Quand il ne provoque plus, ce n’est plus aussi drôle, car comme il le dit lui-même « le rire - comme le débat - se provoque, sans forme de politesse »
6/20

*Harcèlement – Barry LEVINSON - 1994
Un film intelligent, qui contrairement à un « Basic Instinct » amène une réflexion sur la place de la femme dans nos sociétés modernes, toujours plus avides de pouvoir et de domination.
9/20

*Les Liaisons dangereuses - Stephen FREARS - 1989
Un beau film, mais un peu froid et âpre. Le drame est total, après le jeu et la légèreté. Impossible de se retrouver dans le personnage de Valmont, donc impression de ne pas vivre le film, d’y être étranger, mais cela dit la réalisation est réussie et le climat général bien rendu.
10/20

The Majestic – Frank DARABONT - 2001
Un hymne au cinéma américain des années 40/50, entre mémoire et volonté de dépasser l’absurdité du maccarthysme, où un jeune scénariste amnésique restaure un vieux cinéma à l’abandon. C’est plaisant, il y a du symbole, de la romance, un gros soupçon de Capra, mais pourquoi est-ce aussi long ?
9/20

*Des instants précieux
Revu ce DVD sur la genèse du troisième tome du « Combat ordinaire » de Larcenet

Seize bougies pour Sam ( Sixteen candles ) – John HUGHES - 1983
Un ancêtre du teen-movie, avec de grosses ficelles de comédie idiote. Il ne reste que peu de choses pour s’émouvoir de l’histoire d’amour adolescente. ( On aperçoit John et Joan Cusack jeunes )
2/20

Faisons un rêve - Pièce de Sacha GUITRY mise en scène par Bernard MURAT
C'est dingue, en écoutant Arditi on croirait vraiment entendre Guitry. Il avait vraiment une langue bien à lui, un ton et une saveur. C'est donc une belle pièce légère, tout aussi agréable que le film. L'humour se transmet davantage sur scène aussi, avec les réactions du public. Laroque est pimpante, et Berléand très bien en abruti. On aura compris que je suis Arditi et Murat à la trace depuis quelques temps ( depuis "L'idée fixe" de Valéry )
10/20

L'attaque du métro 123 - Tony SCOTT - 2009
D'emblée le montage alerte et syncopé de Scott depuis une poignée de film gave un peu, mais ça finit par s'atténuer au fil du film, ce qui n'est pas pour me déplaire. Point trop n'en faut. Sinon, comme d'hab avec le nouveau duo Scott/Washington, c'est un bon petit film bien mené, avec du rythme, pas de temps mort, et une intrigue de héros ordinaire typique.
9/20

Obsessions – Téléfilm de Frédéric TELLIER - 2009
Un thriller propre, bien écrit, bien réalisé, et superbement interprété par une très grande Emilie Dequenne, toujours aussi exceptionnelle, aussi bien dans ses rôles que dans ses choix.
12/20 ( pour la donc magnifique Emilie )

Joséphine ange gardien – Téléfilm - 2008
Regardé parce qu’un ami joue dedans ( le traître ). Ce qui m’aura permis de constater que c’est vraiment ridicule, pour des enfants de moins de cinq ans et encore, avec une intrigue et des situations ineptes, enfin pourquoi je commente ça moi ? Une jolie blonde, Julie Piot, qui joue d’ailleurs très bien, comme le héros. D’ailleurs la romance, même si maintes fois vue, est la seule chose plaisante dans ce fatras.
2/20 ( pour mon ami et l’actrice )

La Fuite de Louis XVI – Téléfilm d’Arnaud SELIGNAC – 2009
Très bien réalisé, on est pris dedans, c’est très réussi. Et puis il y a la trop rare Estelle Skornik.
10/20

Voyage au centre de la terre – Eric BREVIG - 2008
Un de mes premiers grand souvenir de cinéma étant « Le Voyage au centre de la terre », j’avais envie de regarder ce remake – qui n’est en pas un, finalement. C’est sympathique, la jeune Anita Biem est ravissante, il leur arrive moult péripéties, et ce voyage permet au fils de retrouver le père et l’oncle au sein de la terre mère. C’est du niveau téléfilm pour Noël, mais le contrat est honoré : on a voyagé.
7/20

My best friend’s girl – Howard DEUTCH - 2008
Une grosse comédie idiote, sensée être une comédie romantique, mais pour le romantisme, faudra repasser. Et pour l’humour aussi d’ailleurs.
5/20 ( une jolie apparition, Susanna Mini Anden )

Folles de lui – Mark S. WATERS – 200
Encore une comédie romantique qui n’est en fait qu’une comédie grossière, mais il y a la belle Monica Potter.
5/20

Une fille de trop – Téléfilm de Brian BURNS – 2001
Un poil plus romantique que les deux avis précédents.
6/20

Red Corner - Jon AVNET - 1997
Un coup monté politico-financier qui conduit le héros en prison chinoise, défendu par une jeune avocate qui finit par croire en son  innocence, et qui ira contre ses habitudes et la « logique » de son pays pour l’innocenter. Ah oui, Richard Gere joue toujours aussi mal. Il a deux expressions à son actif : je souris en plissant les yeux, ou je souffre en fermant les yeux et en serrant les mâchoires, à la Tom Cruise. Bref, c’est juste divertissant.
7/20

*Les Experts - Phil Alden ROBINSON - 1993
Un bon petit thriller.
8/20

Forget Paris - Billy CRYSTAL - 1995
Une gentille comédie, mais on finit par se lasser, et plus on avance moins c’est drôle. Il aurait vraiment fallu continuer sur l’histoire en France, ou y revenir, ou introduire quelque chose qui bouscule, mais non. Etonnant de la part de Billy Crystal. Et après « Paris Blues », fallait vraiment me surprendre.
6/20

Massacre pour un fauve ( Rampage ) – Phil KARLSON - 1963
Un modèle de film mal réalisé. Il me faudrait voir ne serait-ce qu’un deuxième film de lui et je crois que ce pourrait être le pire que j’aie jamais vu. Ne reste que la rencontre entre les deux futurs amants ( Mitchum et la charmante Elsa Martinelli ), et les dialogues sur la femme convoitée en parallèle avec la chasse. Apparemment elle est consentante...
5/20

Le Cabinet du docteur Caligari - Robert WIENE - 1919
J’aime le vieux cinéma, mais il y a quand même des limites. Et puis là c’est du théâtre, même si c’est du cinéma. Bref, j’ai trouvé que c’était lent, bien sûr, et que le film ne commençait qu’à la moitié, lorsqu’il se passe l’ébauche de quelque chose en fait. L’énigme est ensuite assez plaisante, et la conclusion non dénuée d’intérêt. Qui est fou, qui est sain, qui a rêvé quoi, qui a vécu quoi ? Mais l’ensemble m’a laissé relativement froid. Je n’attribuerai donc pas de note extraordinaire, car je considère que c’est un document intéressant, juste cela.
7/20

*La Perle noire - Richard THORPE - 1953
Aventures exotiques sur fond de rivalité fraternelle, de chasse au trésor, et de chasse à la jeune mariée.
9/20

*La Griffe du passé ( Out of the past ) - Jacques TOURNEUR - 1947
Un film très beau visuellement, peut-être le plus beau de Musuraca avec les deux Welles. Le film respire la maîtrise totale, comme son héros. Mais niveau scénario, la deuxième partie est trop complexe, voire confuse, et on se perd un peu, sans pouvoir accrocher à l‘intrigue.
12/20

Un Homme fait sa loi - Burt KENNEDY - 1969
Un western - enfin, si peu - à moitié crétin, qui flirte avec la comédie grotesque.
6/20

*La Nuit du chasseur - Charles LAUGHTON - 1955
Un film ambitieux. D’emblée le ton est donné, sarcastique et ironique, quasi burlesque, avec le personnage de Mitchum, le pasteur Harry Powell, qui se croit guidé par dieu, ou qui s’en moque ouvertement et s‘adresse sans cesse à lui par jeu, ou peut-être par habitude d‘un passé pieu, mais qui en tout cas se cache derrière lui et son arbitraire divin pour commettre ses méfaits. Les enchaînements aussi sont ironiques ( les inserts du train qui arrive, avec les sursauts de musque, alors que la femme dit ne plus vouloir se marier ). Puis, après la mort du père ( le vrai, condamné à mort, pas le faux dévot ) on rentre dans la première histoire : celle de John ( Jean ? ) et Pearl, les deux pauvres agneaux, qui protègent l’argent caché par leur père dans la poupée ( le veau d’or ?), et dont la mère épouse le pasteur. Le loup est dans la bergerie. Grâce à sa belle cargaison d’interdits et de dogmes divins tout préparés, il parvient à se faire bien voir de tous, et à tartuffier tout son monde ( la séquence sur Abel et Caïn, avec les fameux Love and Hate de gangster tatoués sur ses doigts ), parvenant même à décrédibiliser la parole des enfants, dont la bouche abrite la vérité, c’est bien connu. Magie et folie de la religion, même lorsque la mère découvre qu’il est réellement à la recherche de l’argent, il est trop tard : elle s’est déjà intimement persuadée qu’il est venu pour elle, pour le salut de son âme, et elle ne tarde pas à en faire l’amère expérience. Depuis le début, nous avons un large parallélisme avec des notions religieuses : le pasteur qui devient le « père » adoptif, la figure de l’oncle, les pécheurs et la rivière ( le Mississsippi et le Nil ), où vivent les « mauvais poissons » et qui sera le tombeau de la mère, du silence de la confession et du secret que doivent garder les enfants. Et tout le film en est rempli, de manière plus ou moins explicite, mais nettement critique. Après la séquence de la cave ( d’ailleurs le garçon joue terriblement mal ), nous assistons à une longue séquence « onirique » de leur fuite ( l’exil d’Egypte ? ), qui s’ouvre sur un très beau plan de la barque quittant la rive, et articule le film sur un axe pivot. On rentre alors dans un passage qui dure le temps d’une nuit - comme un rêve d’enfant qui tourne au cauchemar - fait d’animaux nocturnes ( Il faudrait que je réécoute, mais il se pourrait bien que les éléments qui apparaissent ensuite, pendant qu’ils se laissent emporter par le fleuve ( toile d’araignée, grenouille ), soient présents dans la petite comptine que chante la petite fille ), de ciel étoilé et d’ombres chinoises ( la campagne en studio, c’est pas top, mais à partir du moment où c’est délibéré et exagéré d’ailleurs, ça passe ), de vaches au sein maternel dans la grange du repos ( une berceuse chantée par le souvenir de la mère ? ) puis au réveil la rumeur lancinante de la chanson du prêcheur qui les suit à la trace et se rapproche. Nous arrivons alors, échoués tel Moïse sur le Nil, à la troisième et dernière partie, chez les trois Grâces, sous la houlette de Rachel ( prénom hébreux qui symbolise le judaïsme et signifie brebis – les brebis égarées, les enfants qu’elle appelle ses agneaux ), interprétée par Lilian Gish, dans l’un de ses rares rôle parlant. Dans une sorte de Jardin d’Eden, les deux orphelins réapprenant le bonheur. Nous avons là encore quelques symboles religieux : la pomme, l’histoire des enfants d’Israël tués par Hérode, le jour de Noël. Jusqu’ici, le film montrait la religion sous un jour peu favorable, mais cette figure maternelle de bonté et d’humanité, de charité et d’amour, permet de rééquilibrer les choses. Ayant tout de suite compris que le pasteur en voulait aux enfants, elle les protège et veille alors qu’il attend, tapis dans l’ombre. J’ai lu ceci sur Wikipédia, qui me semble bien intéressant, et qui rejoint l’idée de la chanson féminine qui bascule en rengaine du pasteur à l’aube de la « fuite » : L'affrontement entre Rachel Cooper et Harry Powell est aussi celui de deux spiritualités / religiosités toutes personnelles, opposition qui est symbolisée dans la scène où chacun interprète sa propre version de la chanson « Leaning on the Everlasting Arm », dont le révérend Powell oublie des mots. Le film appuie sur la fin de manière plus pointue sur la vision misogyne du pasteur, qui considère les femmes juste bonnes à enfanter et promptes à la débauche - puisque la femme est cause de notre déchéance - mais qu’il ne peut se résoudre à aimer ( car en bon catholique, il n’aime que l’argent ). Il n’a d’ailleurs pour sexe qu’un substitut caché dans sa poche, mais qu’il manipule et ouvre lorsque le désir – ou l’impossibilité du désir -.le submerge, et dont il n’use que pour tuer : son couteau. Pulsions et dangers que Rachel résume assez bien lorsqu’elle s’aperçoit que Rubis, la jeune fille dont les sens s’éveillent, est amoureuse du pasteur - qui sait si bien tenter le diable, son véritable dieu – et qu’elle dit que les « enfants sont seuls et sans défense » ( petit insert illustratif du jeune lièvre capturé par le hibou ). Le film s’achève sur l’arrestation et le lynchage du pasteur, qui finit donc comme le véritable père des enfants ( d’ailleurs l’arrestation ressemble à la première, et John finit par lui jeter l’argent, qui ne représente à ses yeux que le dernier leg de son père qu’il protégeait par obéissance et respect de la dernière volonté paternelle, pas une richesse en soi ), puis par la célébration de Noël ( Christmas, la messe du Christ ) dans la neige et la pureté retrouvée.
Une réalisation soignée. Au début, quelques plans d’hélicoptères un peu cahotants mais soit, ils symbolisent sans doute le regard que porte le Créateur sur ses ouailles. Puis un beau travail sur la lumière et le cadrage, de beaux effets dans la séquence centrale. L’œuvre est finement ciselée, chaque plan est à sa place, il n’y a pas grand-chose à reprocher à ce niveau-là. Mais je n’avais pas souvenance qu’il se passait aussi peu de choses ( il n’y a quasiment pas d’affrontements directs, ni même de poursuite au sens strict, on dirait que l’action se déroule d‘elle-même comme dans un conte ) et que l’intérêt résidait dans le traitement et la symbolique des différents antagonismes : le bien et le mal, le jour et la nuit, la vérité et le mensonge, le rêve et la réalité, le monde des enfants et celui des adultes, la richesse et la bonté d’âme, le noir et le blanc, les plans en extérieur ou en studio, etc. C’est donc intéressant, très prometteur ( dommage qu’il n’ait pas réalisé d’autres films ), mais pas passionnant pour autant. C’est aussi le seul film - d’après tout ceux que j’ai vus récemment - où Mitchum ne fume pas de cigarette…
11/20

Hélène de Troie - Robert WISE - 1956
J’aime bien le début, parce qu’on a vraiment une histoire d’amour entre Hélène et Paris, pendant une bonne heure, avant que la guerre de Troie ne commence. Après, j'ai lâché prise, il me faut revoir la fin.
?.../20

Belle mais dangereuse ( She couldn’t say no ) - Lloyd BACON - 1954
Une petite comédie avec Mitchum et Jean Simmons, à l’opposé de leur drame « Angel face ». C’est plaisant, mais ça remue un peu beaucoup de bruit et de monde pour rien.
8.20

*Celui par qui le scandale arrive
( Home from the hill ) – Vincente MINNELLI - 1960
Un drame comme il faut, avec son histoire de famille honteuse, son histoire d’amour contrariée, l’initiation du garçon à la vie d’adulte et ses malheurs, et les découvertes ou malentendus qui mènent au dénouement fatal. C’est plaisant, sans plus, et un poil long. Mais c’est bien du Minnelli, avec ses décors en en technicolor éclatant.
10/20

Broadway qui danse – Norman TAUROG - 1940
Une bonne petite comédie musicale où Fred Astaire s’efface derrière son compagnon moins talentueux, avant de ravir le succès et l’amour.
9/20

Amanda – Mark SANDRICH – 1938
Fred Astaire en psychiatre et Ginger Rogers en fausse patiente. Une belle petite comédie sentimentale, mais les fans de danse n’auront pas grand-chose à se mettre sous la dent ( ce qui me convient parfaitement, si ce n’est que hop, ils se mettent à danser et ils sont des génies de la danse, c’est un peu incongru, mais soit )
10/20

Countdown – Robert ALTMAN – 1968
Un mec, James Caan, est envoyé sur la Lune, à la place d'un autre, Robert Duvall. Voila. Rien de bien captivant.
5/20

L’homme qui tua Liberty Valance – John FORD – 1962
Un très grand western. J’ai beaucoup aimé.
13/20

Paris Blues - Martin RITT - 1961
Il y a plein de belles choses dans ce petit film, ce qui en fait un très beau film : Paris, l’automne ( déjà, ça ça me parle beaucoup ), les décors de Trauner, le jazz blues lancinant dans la nuit, qui révèle l’âme de la ville, l’insouciance de cette génération d’après-guerre, cette vie de bohème, un peu comme dans le roman de Déon. Puis, il y a les rêves de Paul Newman – qui s’espère compositeur - et de Sydney Poitier – qui veut s’émanciper, du racisme et de son mentor -, les balades blanches ( le jour ) et noires ( la nuit ) dans Paris, entre les pauses amoureuses sur les quais de Seine et les silences du départ annoncé, sur les quais de saint Lazare, les soupirs des sentiments nouveaux, et les croches du passé, cette réalité que les deux héros préfèrent occulter dans ce « havre de paix ». Les personnages évoluent dans l’improvisation amoureuse, cherchant l’harmonie du moment puisqu’ils savent que la fin de la partition est déjà écrite. Après le jeu et les rêves, il faudra revenir à la vraie vie, celle des adultes, celle qui fait souffrir. « Paris est tout petit pour ceux qui s’aiment comme nous d’un aussi grand amour » dit-on chez Carné. Ici c’est Paris qui sépare les amants qui s’aiment, au son des feuilles mortes, celles de la partition de la nostalgie, car ce film est surtout beau pour ce qu‘il montre de cette époque magique et révolue. On sent aussi l’amour du réalisateur pour cette ville. Une très agréable surprise que ce film dont je n’avais jamais entendu parler mais qui s’avère très réussi, beaucoup plus profond qu’il n’y paraît.
13/20

 

ParisBlues1961

 

 

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