Mes films de Février I
Le Point sur Robert – Spectacle de Luchini, filmé par Yves ANGELO – 2007
Fabuleux. S'il était possible, j’en « mangerais » bien tous les jours. « Que de choses il faut ignorer pour agir »
12/20
Sandrine - Spectacle de Dieudonné M’BALA M’BALA – 2009
Pas
le plus réussi, loin de là. Quand il ne provoque plus, ce n’est plus
aussi drôle, car comme il le dit lui-même « le rire - comme le débat -
se provoque, sans forme de politesse »
6/20
*Harcèlement – Barry LEVINSON - 1994
Un
film intelligent, qui contrairement à un « Basic Instinct » amène une
réflexion sur la place de la femme dans nos sociétés modernes, toujours
plus avides de pouvoir et de domination.
9/20
*Les Liaisons dangereuses - Stephen FREARS - 1989
Un
beau film, mais un peu froid et âpre. Le drame est total, après le jeu
et la légèreté. Impossible de se retrouver dans le personnage de
Valmont, donc impression de ne pas vivre le film, d’y être étranger,
mais cela dit la réalisation est réussie et le climat général bien
rendu.
10/20
The Majestic – Frank DARABONT - 2001
Un
hymne au cinéma américain des années 40/50, entre mémoire et volonté de
dépasser l’absurdité du maccarthysme, où un jeune scénariste amnésique
restaure un vieux cinéma à l’abandon. C’est plaisant, il y a du
symbole, de la romance, un gros soupçon de Capra, mais pourquoi est-ce
aussi long ?
9/20
*Des instants précieux
Revu ce DVD sur la genèse du troisième tome du « Combat ordinaire » de Larcenet
Seize bougies pour Sam ( Sixteen candles ) – John HUGHES - 1983
Un
ancêtre du teen-movie, avec de grosses ficelles de comédie idiote. Il
ne reste que peu de choses pour s’émouvoir de l’histoire d’amour
adolescente. ( On aperçoit John et Joan Cusack jeunes )
2/20
Faisons un rêve - Pièce de Sacha GUITRY mise en scène par Bernard MURAT
C'est
dingue, en écoutant Arditi on croirait vraiment entendre Guitry. Il
avait vraiment une langue bien à lui, un ton et une saveur. C'est donc
une belle pièce légère, tout aussi agréable que le film. L'humour se
transmet davantage sur scène aussi, avec les réactions du public.
Laroque est pimpante, et Berléand très bien en abruti. On aura compris
que je suis Arditi et Murat à la trace depuis quelques temps ( depuis
"L'idée fixe" de Valéry )
10/20
L'attaque du métro 123 - Tony SCOTT - 2009
D'emblée
le montage alerte et syncopé de Scott depuis une poignée de film gave
un peu, mais ça finit par s'atténuer au fil du film, ce qui n'est pas
pour me déplaire. Point trop n'en faut. Sinon, comme d'hab avec le
nouveau duo Scott/Washington, c'est un bon petit film bien mené, avec
du rythme, pas de temps mort, et une intrigue de héros ordinaire
typique.
9/20
Obsessions – Téléfilm de Frédéric TELLIER - 2009
Un thriller propre, bien écrit,
bien réalisé, et superbement interprété par une très grande Emilie Dequenne,
toujours aussi exceptionnelle, aussi bien dans ses rôles que dans ses choix.
12/20 ( pour la donc magnifique
Emilie )
Joséphine ange gardien – Téléfilm - 2008
Regardé parce qu’un ami joue
dedans ( le traître ). Ce qui m’aura permis de constater que c’est vraiment
ridicule, pour des enfants de moins de cinq ans et encore, avec une intrigue et
des situations ineptes, enfin pourquoi je commente ça moi ? Une jolie
blonde, Julie Piot, qui joue d’ailleurs très bien, comme le héros. D’ailleurs
la romance, même si maintes fois vue, est la seule chose plaisante dans ce
fatras.
2/20 ( pour mon ami et l’actrice
)
La Fuite de Louis XVI – Téléfilm d’Arnaud
SELIGNAC – 2009
Très bien réalisé, on est pris
dedans, c’est très réussi. Et puis il y a la trop rare Estelle Skornik.
10/20
Voyage au centre de la terre – Eric BREVIG - 2008
Un de mes premiers grand souvenir
de cinéma étant « Le Voyage au centre de la terre », j’avais envie de
regarder ce remake – qui n’est en pas un, finalement. C’est sympathique, la
jeune Anita Biem est ravissante, il leur arrive moult péripéties, et ce voyage
permet au fils de retrouver le père et l’oncle au sein de la terre mère. C’est
du niveau téléfilm pour Noël, mais le contrat est honoré : on a voyagé.
7/20
My best friend’s girl – Howard DEUTCH - 2008
Une grosse comédie idiote, sensée
être une comédie romantique, mais pour le romantisme, faudra repasser. Et pour
l’humour aussi d’ailleurs.
5/20 ( une jolie apparition, Susanna
Mini Anden )
Folles de lui – Mark S. WATERS – 200
Encore une comédie romantique qui
n’est en fait qu’une comédie grossière, mais il y a la belle Monica Potter.
5/20
Une fille de trop – Téléfilm de Brian BURNS – 2001
6/20
Red Corner - Jon AVNET - 1997
Un coup monté politico-financier
qui conduit le héros en prison chinoise, défendu par une jeune avocate qui
finit par croire en son innocence, et qui ira contre ses habitudes et la « logique »
de son pays pour l’innocenter. Ah oui, Richard Gere joue toujours aussi mal. Il
a deux expressions à son actif : je souris en plissant les yeux, ou je
souffre en fermant les yeux et en serrant les mâchoires, à la Tom Cruise. Bref, c’est juste divertissant.
7/20
*Les Experts - Phil Alden ROBINSON - 1993
Un bon petit thriller.
8/20
Forget Paris - Billy CRYSTAL - 1995
Une gentille comédie, mais on
finit par se lasser, et plus on avance moins c’est drôle. Il aurait vraiment
fallu continuer sur l’histoire en France, ou y revenir, ou introduire quelque
chose qui bouscule, mais non. Etonnant de la part de Billy Crystal. Et après « Paris
Blues », fallait vraiment me surprendre.
6/20
Massacre pour un fauve ( Rampage ) – Phil KARLSON - 1963
Un
modèle de film mal réalisé. Il me faudrait voir ne serait-ce qu’un
deuxième film de lui et je crois que ce pourrait être le pire que j’aie
jamais vu. Ne reste que la rencontre entre les deux futurs amants (
Mitchum et la charmante Elsa Martinelli ), et les dialogues sur la
femme convoitée en parallèle avec la chasse. Apparemment elle est
consentante...
5/20
Le Cabinet du docteur Caligari - Robert WIENE - 1919
J’aime le vieux cinéma, mais il y
a quand même des limites. Et puis là c’est du théâtre, même si c’est du cinéma.
Bref, j’ai trouvé que c’était lent, bien sûr, et que le film ne commençait qu’à
la moitié, lorsqu’il se passe l’ébauche de quelque chose en fait. L’énigme est
ensuite assez plaisante, et la conclusion non dénuée d’intérêt. Qui est fou,
qui est sain, qui a rêvé quoi, qui a vécu quoi ? Mais l’ensemble m’a laissé
relativement froid. Je n’attribuerai donc pas de note extraordinaire, car je
considère que c’est un document intéressant, juste cela.
7/20
*La Perle noire - Richard THORPE - 1953
Aventures exotiques sur fond de rivalité fraternelle, de chasse au trésor, et de chasse à la jeune mariée.
9/20
*La Griffe du passé ( Out of the past ) - Jacques TOURNEUR - 1947
Un
film très beau visuellement, peut-être le plus beau de Musuraca avec
les deux Welles. Le film respire la maîtrise totale, comme son héros.
Mais niveau scénario, la deuxième partie est trop complexe, voire
confuse, et on se perd un peu, sans pouvoir accrocher à l‘intrigue.
12/20
Un Homme fait sa loi - Burt KENNEDY - 1969
Un western - enfin, si peu - à moitié crétin, qui flirte avec la comédie grotesque.
6/20
*La Nuit du chasseur - Charles LAUGHTON - 1955
Un film ambitieux. D’emblée le ton est donné, sarcastique
et ironique, quasi burlesque, avec le personnage de Mitchum, le pasteur Harry
Powell, qui se croit guidé par dieu, ou qui s’en moque ouvertement et s‘adresse
sans cesse à lui par jeu, ou peut-être par habitude d‘un passé pieu, mais qui
en tout cas se cache derrière lui et son arbitraire divin pour commettre ses
méfaits. Les enchaînements aussi sont ironiques ( les inserts du train qui
arrive, avec les sursauts de musque, alors que la femme dit ne plus vouloir se
marier ). Puis, après la mort du père ( le
vrai, condamné à mort, pas le faux dévot ) on rentre dans la première
histoire : celle de John ( Jean ? ) et Pearl, les deux pauvres
agneaux, qui protègent l’argent caché par leur père dans la poupée ( le veau
d’or ?), et dont la mère épouse le pasteur. Le loup est dans la bergerie. Grâce
à sa belle cargaison d’interdits et de dogmes divins tout préparés, il parvient
à se faire bien voir de tous, et à tartuffier tout son monde ( la séquence sur
Abel et Caïn, avec les fameux Love and Hate de gangster tatoués sur ses doigts
), parvenant même à décrédibiliser la parole des enfants, dont la bouche abrite
la vérité, c’est bien connu. Magie et folie de la religion, même lorsque la
mère découvre qu’il est réellement à la recherche de l’argent, il est trop tard :
elle s’est déjà intimement persuadée qu’il est venu pour elle, pour le salut de
son âme, et elle ne tarde pas à en faire l’amère expérience. Depuis le début, nous avons un
large parallélisme avec des notions religieuses : le pasteur qui devient
le « père » adoptif, la figure de l’oncle, les pécheurs et la rivière
( le Mississsippi et le Nil ), où vivent les « mauvais poissons » et
qui sera le tombeau de la mère, du silence de la confession et du secret que
doivent garder les enfants. Et tout le film en est rempli, de manière plus ou
moins explicite, mais nettement critique. Après la séquence de la cave (
d’ailleurs le garçon joue terriblement mal ), nous assistons à une longue
séquence « onirique » de leur fuite ( l’exil d’Egypte ? ), qui s’ouvre
sur un très beau plan de la barque quittant la rive, et articule le film sur un
axe pivot. On rentre alors dans un passage qui dure le temps d’une nuit - comme
un rêve d’enfant qui tourne au cauchemar - fait d’animaux nocturnes ( Il
faudrait que je réécoute, mais il se pourrait bien que les éléments qui
apparaissent ensuite, pendant qu’ils se laissent emporter par le fleuve ( toile
d’araignée, grenouille ), soient présents dans la petite comptine que chante la
petite fille ), de ciel étoilé et d’ombres chinoises ( la campagne en studio,
c’est pas top, mais à partir du moment où c’est délibéré et exagéré d’ailleurs,
ça passe ), de vaches au sein maternel dans la grange du repos ( une berceuse
chantée par le souvenir de la mère ? ) puis au réveil la rumeur lancinante de la
chanson du prêcheur qui les suit à la trace et se rapproche. Nous arrivons alors, échoués tel
Moïse sur le Nil, à la troisième et dernière partie, chez les trois Grâces,
sous la houlette de Rachel ( prénom hébreux qui symbolise le judaïsme et
signifie brebis – les brebis égarées, les enfants qu’elle appelle ses agneaux ),
interprétée par Lilian Gish, dans l’un de ses rares rôle parlant. Dans une
sorte de Jardin d’Eden, les deux orphelins réapprenant le bonheur. Nous avons
là encore quelques symboles religieux : la pomme, l’histoire des enfants
d’Israël tués par Hérode, le jour de Noël. Jusqu’ici, le film montrait la
religion sous un jour peu favorable, mais cette figure maternelle de bonté et
d’humanité, de charité et d’amour, permet de rééquilibrer les choses. Ayant
tout de suite compris que le pasteur en voulait aux enfants, elle les protège
et veille alors qu’il attend, tapis dans l’ombre. J’ai lu ceci sur Wikipédia, qui
me semble bien intéressant, et qui rejoint l’idée de la chanson féminine qui
bascule en rengaine du pasteur à l’aube de la « fuite » : L'affrontement entre Rachel Cooper et Harry
Powell est aussi celui de deux spiritualités
/ religiosités
toutes personnelles, opposition qui est symbolisée dans la scène où chacun
interprète sa propre version de la chanson « Leaning on the Everlasting Arm »,
dont le révérend Powell oublie des mots. Le film appuie sur la fin de
manière plus pointue sur la vision misogyne du pasteur, qui considère les
femmes juste bonnes à enfanter et promptes à la débauche - puisque la femme est
cause de notre déchéance - mais qu’il ne peut se résoudre à aimer ( car en bon
catholique, il n’aime que l’argent ). Il n’a d’ailleurs pour sexe qu’un
substitut caché dans sa poche, mais qu’il manipule et ouvre lorsque le désir –
ou l’impossibilité du désir -.le submerge, et dont il n’use que pour tuer : son
couteau. Pulsions et dangers que Rachel résume assez bien lorsqu’elle
s’aperçoit que Rubis, la jeune fille dont les sens s’éveillent, est amoureuse du
pasteur - qui sait si bien tenter le diable, son véritable dieu – et qu’elle
dit que les « enfants sont seuls et sans défense » ( petit insert illustratif
du jeune lièvre capturé par le hibou ). Le film s’achève sur
l’arrestation et le lynchage du pasteur, qui finit donc comme le véritable père
des enfants ( d’ailleurs l’arrestation ressemble à la première, et John finit
par lui jeter l’argent, qui ne représente à ses yeux que le dernier leg de son
père qu’il protégeait par obéissance et respect de la dernière volonté
paternelle, pas une richesse en soi ), puis par la célébration de Noël (
Christmas, la messe du Christ ) dans la neige et la pureté retrouvée.
Une réalisation soignée. Au
début, quelques plans d’hélicoptères un peu cahotants mais soit, ils
symbolisent sans doute le regard que porte le Créateur sur ses ouailles. Puis
un beau travail sur la lumière et le cadrage, de beaux effets dans la séquence
centrale. L’œuvre est finement ciselée, chaque plan est à sa place, il n’y a
pas grand-chose à reprocher à ce niveau-là. Mais je n’avais pas souvenance
qu’il se passait aussi peu de choses ( il n’y a quasiment pas d’affrontements
directs, ni même de poursuite au sens strict, on dirait que l’action se déroule
d‘elle-même comme dans un conte ) et que l’intérêt résidait dans le traitement
et la symbolique des différents antagonismes : le bien et le mal, le jour
et la nuit, la vérité et le mensonge, le rêve et la réalité, le monde des
enfants et celui des adultes, la richesse et la bonté d’âme, le noir et le
blanc, les plans en extérieur ou en studio, etc. C’est donc intéressant, très
prometteur ( dommage qu’il n’ait pas réalisé d’autres films ), mais pas
passionnant pour autant. C’est aussi le seul film -
d’après tout ceux que j’ai vus récemment - où Mitchum ne fume pas de cigarette…
11/20
Hélène de Troie - Robert WISE - 1956
J’aime
bien le début, parce qu’on a vraiment une histoire d’amour entre Hélène
et Paris, pendant une bonne heure, avant que la guerre de Troie ne
commence. Après, j'ai lâché prise, il me faut revoir la fin.
?.../20
Belle mais dangereuse ( She couldn’t say no ) - Lloyd BACON - 1954
Une
petite comédie avec Mitchum et Jean Simmons, à l’opposé de leur drame «
Angel face ». C’est plaisant, mais ça remue un peu beaucoup de bruit et
de monde pour rien.
8.20
*Celui par qui le scandale arrive ( Home from the hill ) – Vincente MINNELLI - 1960
Un
drame comme il faut, avec son histoire de famille honteuse, son
histoire d’amour contrariée, l’initiation du garçon à la vie d’adulte
et ses malheurs, et les découvertes ou malentendus qui mènent au
dénouement fatal. C’est plaisant, sans plus, et un poil long. Mais
c’est bien du Minnelli, avec ses décors en en technicolor éclatant.
10/20
Une bonne petite comédie musicale
où Fred Astaire s’efface derrière son compagnon moins talentueux, avant de
ravir le succès et l’amour.
9/20
Amanda – Mark SANDRICH – 1938
Fred Astaire en psychiatre et
Ginger Rogers en fausse patiente. Une belle petite comédie sentimentale, mais
les fans de danse n’auront pas grand-chose à se mettre sous la dent ( ce qui me
convient parfaitement, si ce n’est que hop, ils se mettent à danser et ils sont
des génies de la danse, c’est un peu incongru, mais soit )
10/20
Countdown – Robert ALTMAN – 1968
Un mec, James Caan, est envoyé sur la Lune, à la place d'un autre, Robert Duvall. Voila. Rien de bien
captivant.
5/20
L’homme qui tua Liberty Valance – John FORD – 1962
Un très grand western. J’ai beaucoup
aimé.
13/20
Paris Blues - Martin RITT - 1961
Il y a plein de belles choses
dans ce petit film, ce qui en fait un très beau film : Paris, l’automne (
déjà, ça ça me parle beaucoup ), les décors de Trauner, le jazz blues lancinant
dans la nuit, qui révèle l’âme de la ville, l’insouciance de cette génération
d’après-guerre, cette vie de bohème, un peu comme dans le roman de Déon. Puis,
il y a les rêves de Paul Newman – qui s’espère compositeur - et de Sydney
Poitier – qui veut s’émanciper, du racisme et de son mentor -, les
balades blanches ( le jour ) et noires ( la nuit ) dans Paris, entre les pauses
amoureuses sur les quais de Seine et les silences du départ annoncé, sur les
quais de saint Lazare, les soupirs des sentiments nouveaux, et les croches du
passé, cette réalité que les deux héros préfèrent occulter dans ce « havre
de paix ». Les personnages évoluent dans l’improvisation amoureuse,
cherchant l’harmonie du moment puisqu’ils savent que la fin de la partition est
déjà écrite. Après le jeu et les rêves, il faudra revenir à la vraie vie, celle des
adultes, celle qui fait souffrir. « Paris est tout petit pour ceux qui
s’aiment comme nous d’un aussi grand amour » dit-on chez Carné. Ici c’est
Paris qui sépare les amants qui s’aiment, au son des feuilles mortes, celles de
la partition de la nostalgie, car ce film est surtout beau pour ce qu‘il montre
de cette époque magique et révolue. On sent aussi l’amour du réalisateur pour
cette ville. Une très agréable surprise que ce film dont je n’avais jamais
entendu parler mais qui s’avère très réussi, beaucoup plus profond qu’il n’y
paraît.
13/20