Mes films de Janvier II
« Des Croix sur la mer » téléfilm de Luc BERRAUD - 1999
Un bon téléfilm sur
fond de retrait des troupes allemandes d’un coin perdu de Bretagne, le
cap Sizun, ouvrant sur des flash-backs divers, dont l’histoire d’amour
platonique entre Laurent Malet et la ravissante Marie Guillard.
9/20
« Mad City » de Konstantinos COSTA-GAVRAS - 1997
Pas
grand-chose à dire. Un hold up monté en épingle par un journaliste en
quête de gloriole. Une critique des médias si j’ai bien compris.
7/20
« Ecarts de conduite » ( Riding in cars with boys ) de Penny MARSHALL - 2000
Un
petit film avec Drew Barrymore revenant vers son passé avec son fils,
et sur l’échec de sa vie en général après en avoir écrit un roman.
8/20
« Une Soirée parfaite » de Jordan BRADY - 2002
Un
petit film sentimental aux grands relents de navets grotesque avec la
divine Denise Richards, qui remonte miraculeusement la note
6/20
« La Fièvre au corps » de Lawrence KASDAN - 1981
Un
bon film, qui n'a pas trop vieilli, et qui rend hommage aux vieux
polars hollywoodiens des années 40. C'est sensuel, le scénario est
habile, et on passe un bon moment.
9/20
« Sentiments provisoires » pièce de Gérald AUBERT
Une
jeune femme ( Testud, bof, j'aurais plutôt vu Barbara Schulz ) qui
décide de quitter son mari ( Arditi, impérial ) avec le meilleur ami de
celui-ci ( Berléand, mouais ). Sympathique, après une introduction mal
foutue.
11/20
« Olé ! » de Florence QUENTIN - 2005
Une
comédie un peu poussive, avec Gad Elmaleh qui veut se faire plus gros
que le bœuf - celui-ci étant incarné par un Depardieu parfait en
immondice - et une ravissante Valeria Golino, qui aura donc tourné deux
navets avec cet olibrius devenu imbuvable.
0,5/20
« Les Rois du désert » de David O. RUSSELL - 1999
Une
approche cynique et critique de la guerre, où la stupidité et la
violence primaires ont le dessus, jusqu’à ce qu’une once d’humanité ne
sauve quelques militaires et réfugiés kowétiens. Pas beaucoup d’espoir
dans tout ça, mais pourquoi y en aurait-il ? Si monsieur veut aller
jouer à la guéguerre, qui peut l’en empêcher ? Au final, c'est bien,
mais je n'aime pas.
5/20
« Didine » de Vincent DIETSCHY – 2007
Un
film porté par la grâce de Géraldine Pailhas, sublime actrice et
magnifique femme : sa silhouette fine, son regard étincelant, sa voix
fluette, bref, un bonheur de femme dans un rôle qui lui convient plutôt
bien. Dommage que le film ne soit pas un peu plus léger et qu'il évite
presque la romance centrale.
11/20
« L’Eternel Retour » de Jean DELANNOY - 1943
C’est charmant, poétique. J’avoue ne pas avoir été capté et avoir regardé sans regarder.
8/20
« Drame de la jalousie » d’Ettore SCOLA – 1970
Mastroianni
( prix d’interprétation à Cannes ), et la belle Monica Vitti, dans un
film à la narration très originale. Beaucoup d’ironie dans cette
satire, mais du coup le second degré atténue l’impact de l’histoire
d’amour, qui est absurde.
9/20
« L’Homme qui rétrécit » de Jack ARNOLD - 1957
C’est
original, moderne pour l’époque, bien réalisé, mais j’ai fini par
trouver le temps long à partir de la très longue séquence dans la cave.
Le film s’achève sur une réflexion philosophique incongrue par rapport
au reste, et j’ai trouvé ça ridicule, d’autant qu’il aurait pu y avoir
un développement fort intéressant. Dommage. Un remake est annoncé avec Eddie Murphy : autant dire que ce sera pitoyable et dénaturé, donc inutile.
8/20
« Un si doux visage » ( Angel face ) d’Otto PREMINGER - 1952
Un
très beau drame, de beaux rôles pour Mitchum et Jean Simmons ( qui est
morte le lendemain ). Comme souvent chez Preminger, le film ne souffre
d’aucun défaut majeur.
11/20
« Impasse des Deux-Anges » de Maurice TOURNEUR – 1948
Un
très beau polar romantique, poétique, avec d’excellents dialogues.
C’est le dernier film de Tourneur ( la réalisation est d’ailleurs
parfaite ), mais lorsque le polar s’éloigne, on se croirait plutôt du
côté de chez Carné.
12/20
« Les Quatre cavaliers de l’Apocalypse » de Vincente MINNELLI - 1962
L’histoire
d’un peintre dandy ( Glenn Ford ) qui veut ignorer la guerre, se
croyant protégé par sa famille, puis qui en profite pour aider la
résistance, par amour. Beaucoup trop kitsch et long.
7/20
« Danger, planète inconnue » ( Journey to the far side of the sun ) de Robert PARRISH - 1969
Un
film qui commence comme un navet intégral, avec des séquences de
préparation qui s’éternisent, puis qui sur la fin amène une théorie
fascinante et une deuxième partie intéressante. Un remake moderne et un
poil plus poussé, plus angoissant, serait de bonne augure.
8/20 ( pour la deuxième partie )
« Rachel et l’étranger » de Norman FOSTER – 1948
Deux
amis, un père veuf et Mitchum en trappeur solitaire, se disputent
l’amour de la domestique Loretta Young, dont personne ne voulait au
départ. Un bon western sentimental original.
10/20
« A l’abordage » de George SHERMAN – 1952
Encore
un film de pirate avec un Errol Flynn vieillissant, tombant sous le
charme de l’effectivement charmante rousse Maureen O’Hara.
7/20
« Marché de brutes » ( Raw Deal ) d’Anthony MANN – 1948
Un bon petit polar, la vengeance d’un truand évadé de prison. Mais rien d’extraordinaire.
8/20
« Le Médaillon » ( The Locket ) de John BRAHM - 1946
Un
très beau film, avec une structure en miroir et une trame
psychanalytique très intéressantes. Mitchum excelle encore une fois
dans un rôle romantique, et la belle Laraine Day se montre
magnifiquement perverse.
13/20
« Une minute avant l’heure » de Tay Garnett - 1952
Deux
films de guerre en une soirée ( après "Les Rois du désert" ), c’est
plutôt rare chez moi, mais bon, je n’y peux rien. Ici aussi c’est assez
violent, et la romance naissante – qui aurait pu emmener le film sur un
terrain plus léger – est vite abandonnée pour une démonstration des
efforts de quelques militaires américains, menés par un Mitchum miné
par son métier de tueur, mais qui fait son métier au lieu d’aimer
tranquillement la gentille veuve et l’orphelin. Je préfère nettement
leur « Combattants de la nuit », huit ans plus tard.
8/20
« Les Clefs du royaume » ( The Keys of Kingdom ) de John STAHL - 1944
Ecrit
par Manckiewicz et Nunnally Johnson, un beau film sur le destin d’un
homme d’église – Gregory Peck toujours aussi parfait - envoyé en
mission en Chine. La religion est finalement remplacée par l’humanisme
et la bonté du héros, et même critiquée lors de la visite de son ami
d’enfance devenu son supérieur. Comme souvent avec ce réalisateur, j’ai
tiré ma larme sur la fin.
12/20
« Adieu ma jolie » ( Farewell my lovely ) de Dick RICHARDS – 1975
Une
enquête de Marlowe ( Mitchum ) avec Charlotte Rampling en ersatz de
Lauren Bacall. On croise John Ireland, une sacré gueule vue dans «
Marché de brutes » l’autre jour et dans de nombreux polars, Dean
Stanton et Stallone tout jeunot. Mais c’est un peu creux. Une ambiance
avec voix off sympathique, mais pas passionnant, et puis la couleur
restreint énormément le côté Chandler/Marlowe des années 30.
6/20
« Le Grand sommeil » ( The Big sleep ) de Michael WINNER – 1978
Un
remake made in England, avec encore Mitchum en Marlowe, ainsi que Joan
Collins et James Stewart dans de tout petits rôles. L’original était
inutilement complexe : là c’est encore plus compliqué, mal filmé, avec
couleurs des 70’s, et acteurs ratés ( non mais c’est quoi cette actrice
immonde censée remplacer Lauren Bacall ? ). On croirait un vieux
téléfilm pourri. Une seule question : pourquoi faire un remake pour
faire « ça » ?
2/20 ( Pour Mitchum, Collins et Stewart )
« Voyage sans retour » ( Where danger lives ) de John FARROW – 1950
Tourné
deux ans avant « Angel Face », j'ai eu l'impression d'en voir une pâle
copie, avec le héros dupé par la jeune brune fatale. D’homme sûr de
lui, Mitchum devient étrangement un pantin idiot, inconscient des
dangers de la manipulation dont il fait l’objet, et de la nature réelle
de celle qu’il croit aimer. D'ailleurs leur romance est totalement
éclipsée d’emblée pour se consacrer à leur cavale, qui lasse très vite,
et le mal de crâne dont il se plaint sur presque tout le film m'a à moi
aussi donné mal à la tête. Je n'ai pas aimé du tout.
6/20
« A la manière de Sherlock Holmes » de Henry LEPAGE - 1956
Un
petit polar dont le seul intérêt réside pour moi dans le fait qu'il a
été tourné en partie à Rouen, ma ville. Et comme je suis fasciné par
cette ville et son ancienne silhouette, j'ai grand plaisir à en apercevoir quelques rues
familières.
7/20