Mes films de Septembre
"Stupeur et tremblements" de Alain CORENAU - 2002
C’est nul. L’histoire est sans intérêt, le doublage pitoyable, bref, je n’ai toujours aucune envie de lire du Nothomb, et ce film n’arrange rien.
1/20
"Trouble jeu" ( Hide and Seek ) de John POLSON - 2005
Avec Robert De Niro, Dakota Fanning, Famke Janssen et Elisabeth Shue.
Un bon petit film d’angoisse que j'avais déjà vu pour la musique de John Ottman.
8/20
"Je suis timide
mais je me soigne" de et avec Pierre RICHARD - 1978
Avec aussi Aldo Maccione, Jacques François et Mimi Coutelier.
Bon, c'est un peu tout bidon, mais j'ai quand même une tendresse particulière
pour les vieux films de Pierre Richard
On se gardera bien de mettre une note cependant...
"Open
Range" de et avec Kevin Costner - 2004
Un très bon western, filmé au plus près des personnages et d'une certaine
réalité de l'époque. La psychologie est très bien exposée. Belle réalisation
très ample et en même temps très serrée, belle musique de Kamen, belles
interprétations ( notamment de Robert Duvall ). Un beau film, digne des plus
grands classiques.
12/20
Vieux films
"Poil de
Carotte" de Julien DUVIVIER - 1926
Un bon petit film sympathique, mais très longuet. Le muet a ici bien du mal à
donner du rythme, ce qui plombe pas mal ( j'ai dû m'y prendre à deux reprises
pour le boucler ). Mais il y a de belles choses cependant.
8/20
"Le Criminel"
d'Orson WELLES - 1946
Un petit polar, très loin d'être un grand film ou un bon Welles. Au niveau du
scénario, on est bien souvent dans le ridicule, l'approximatif, au niveau des
acteurs, c'est un peu exagéré, et la réalisation n'offre que peu de bons
moments. ca reste donc un film mineur, très décevant.
6/20
"La Métamorphose
des cloportes" de Pierre GRANIER-DEFERRE - 1965
Une belle galerie de comédiens ( Ventura, Brasseur, Biraud, Aznavour, Ceccaldi
), une charmante Irina Demick, une histoire quelconque et quelques bons mots
d'Audiard. ca se laisse regarder quoi.
8/20
"Le Voile bleu"
de Jean STELLI - 1942
Tombé sur la deuxième moitié de ce vieux film, qui sentait le bon gros
mélodrame, assez touchant apparemment.
Je ne note pas un film que je n'ai pas vu intégralement.
"Le Train de 16h50"
( Murder she said ) de George POLLOCK - 1961
Une adaptation d'Agatha Christie, avec une Mrs Marple froussarde dans une
famille de suspetcs. J'aimais bien le personnage du petit Alexander.
Réalisation soignée, intrigue bien menée, c'est plutôt réussi.
9/20
"La Soif du
mal" d'Orson WELLES - 1958
Pas convaincu du tout. Désappointé, et surtout très déçu. Il y a de belles
choses, mais globalement je trouve le film mal ficelé, trop éparpillé, novateur
mais souvent indigeste, confus et loin d'être passionnant. Le jeu des acteurs
est exagéré. Bref, l'ensemble me paraît outrancier et démesuré, alors qu'une
réalisation classique aurait amplement suffi, au lieu de nous montrer à chaque
plan que c'est un film, et que c'est réalisé par un grand orgueilleux. Il s'agit
donc d'un exercice de style, et de mon point de vue totalement raté, parce que
le sujet ne s'y prête aucunement.
Par contre, j'ai cru déceler ce que "Rumble Fish" devait à ce film.
Et je mesure encore plus la qualité de ce film, qui lui est un exercice de
style parfaitement maîtrisé.
Bref, de moins en moins copain avec Welles, dont pour l'instant je n'aime que
les deux premiers films.
6/20
"La Dame de
Shangaï" d'Orson WELLES - 1948
Puisque mon ami Antoine a envie de voir tous les Orson Welles, eh ben on s'y
est encore collés hier soir. Et encore une fois j'ai été extrêmement déçu.
Pourtant ça commence bien, la rencontre avec Rita Hayworth est jolie, les
premiers dialogues sont rythmés et ironiques, la voix off est bien vue, on va
avoir droit à un beau film. Puis le rythme diminue avec la croisière, on a
juste droit à un début d'ambiguïté et à un dialogue sarcastique sur les
requins, et le film aurait pu continuer sur cette lancée ( le meurtre aurait
même dû se passer pendant le voyage ). Mais non, il y a une cassure nette, et
on tombe dans un autre film, un polar sans suspens, avec procès et dénouement
débile dans une foire, avec des excès de réalisation stylisée.
C'est donc trop découpé, varié, mais sans unité.
Par contre, la réalisation est plus classique, donc j'ai préféré, et la bande
son est ratée, on n'entend que les dialogues.
7/20 ( y a du mieux, mais c'est pas encore ça... )
"Le Bateau
d'Emile" de Denys de la PATELLIERE - 1962
Ca pourrait tourner à la grosse comédie avec de nombreux quiproquos (autour de
Pierre Brasseur et Michel Simon ), mais ça se résume vite à une étude de moeurs
assez plate, où les dialogues d'Audiard n'apportent rien. Il n'en demeure pas
moins une belle histoire entre Ventura ( l'objet du film, visiblement, sa gouaille,
son déjà éternel côté bourru au grand coeur ) et Girardot. Mais je trouve le
film trop différent au final de ce qu'il amorce être au début, et par
conséquent un peu raté.
8/20
"Le Grand
sommeil" ( The Big Sleep ) de Howard HAWKS - 1946
Un bon polar noir, avec Bogart en Philip Marlowe, et Lauren Bacall en femme
mystérieuse. Une réalisation classique, sans esbroufe, une interprétation
efficace, et des dialogues fort réussis, avec ce qu'il faut de sous-entendus et
de mordant. J'ai bien aimé. Bien aimé aussi la petite libraire, Dorothy Malone.
Seule l'intrigue m'a parue un poil trop confuse pour savourer pleinement, mais
comme le reconnaissait Chandler, elle n'est qu'un prétexte.
10/20
"Assurance sur
la mort" ( Double Indemnity ) de Billy WILDER - 1944
Wilder ne sait pas faire que des comédies, comme le prouve ce polar noir plutôt
réussi. L'intrigue ( co-scénarisée par Chandler ) est fluide et attrayante, les
comédiens sont bons, l'image est travaillée, la musique est belle. Mais ça n'en
fait pas un grand film pour autant. A aucun moment nous ne partageons la
passion du héros pour la femme interprétée par Barbara Stanwyck, jamais nous ne
pouvons nous identifier à lui. Et cette distance nous éloigne du coeur du film
je pense. Moins spectateur, le film aurait plus de force.
8/20