Mes films de Mai
Pas beaucoup de films non plus ce mois-ci.
"Underworld III" de Patrick TATOPOULOS - 2009
C'est
divertissant, mais c'est nul. En plus comme ça se passe en amont des
deux précédents épisodes, il n'y a plus Kate Beckinsale. Du coup ça ne
sert à rien.
5/20 ( bon, y a Rhona Mitra, mais c'est vraiment pas pareil )
"Ce que pensent les hommes" de Ken KWAPIS - 2009
Mouais,
c'est pas ce qui se fait de mieux en comédie romantique, mais ce
portrait croisé de quatre "couples" est sympathique. Dommage qu'ils
aient choisi de se centrer sur l'histoire la moins intéressante
d'ailleurs.
7/20 ( bon sang que la petite Scarlett Johansson est craquante )
"Seven pounds" de Gabriele MUCCINO - 2009
J'ai
été très agréablement surpris par ce film avec un Will Smith étonnant.
Une histoire très émouvante, très touchante et sensible, ce qui me
semble assez rare de l'autre côté de l'Atlantique. La belle Rosario
Dawson est aussi très émouvante, en plus d'être du genre magnifique.
Bref, c'est très triste, mais c'est beau, j'ai été transporté de bout
en bout.
12/20
"Entre les murs" de Laurent CANTET - Palme d'Or 2008
Eh
bien c'est un bon petit film sur le collège, principalement axé sur
quelques petites difficultés dans une classe de 4ème, dans laquelle le
prof n'est pas très à l'aise, trop "maniéré". La dernière partie est
recentrée sur le cas d'un jeune malien qui se veut "dur" et qui se
retrouve exclu de l'école pour des raisons absurdes. Les dialogues et
les situations sont bien rendues, l'aspect "real docu" est pas mal, les
jeunes "jouent" bien, c'est intéressant, ça me rappelle mon ancien
bahut, mais bon, rien d'extraordinaire. On ne se sent à aucun moment
proche du prof ou des élèves, le résultat est trop fermé,
paradoxalement. J'ai préféré "Ecrire pour exister" sur le même sujet.
8/20 ( Sinon,
je suis totalement d'accord avec le titre : l'école est bien la
première des prisons. Et les têtes d'enfants ont besoin de tous, sauf
de murs mentaux )
"La Fenêtre d'en face" de Ferzan OZPETEK- 2002
Enfin
regardé ce film que je voulais voir depuis longtemps, pour Giovanna
Mezzogiorno. Au final, une petite histoire d'amour intéressante mais
très loin de ce que j'en attendais. Une sorte d'hommage à
Scola-Mastroianni-Loren, je pense. Il y a donc de belles pistes, mais
aucune ne convainc véritablement. Il ne reste donc que le charme de
Rome, à peine esquissée, et de la comédienne.
8/20
Vieux films
"Le Doulos" de Jean-Pierre MELVILLE - 1962
Je ne l'avais pas revu depuis longtemps. Un
bon polar, au scénario relativement bien ficelé ( je ne me souvenais
plus de l'intrigue, et j'ai été saisi par la manière dont elle se joue
de nous ). Un mix intéressant du cinéma des années 50 et de la Nouvelle
Vague en la personne de Belmondo - un point axial sans doute. Et une
réalisation assez "relâchée", sans classicisme extravagant, tendue vers
la modernité. On marche, on court, on doute, on comprend, et on
assiste impuissant à la fin des espérances. Un bon film. Seul point
faible : pas de femmes, ou si peu...
Un film d'hommes, de voyous, avec leurs trahisons.
12/20
"Coups de feu sur la Sierra" de Sam PECKINPAH - 1962
Eh
bien je ne raffole décidément pas des films de ce bon vieux Sam. Là, on
a droit à un concours de bêtise masculine, de morale chrétienne, autour
d'un mariage et d'un convoi d'argent, escorté par deux vieux amis et un
jeunot. Et on a des dialogues niais, puis de la philosophie à deux
balles sur l'amitié et l'âge du capitaine, bref, rien de passionnant.
Mouais, l'amitié et l'amour sont plus forts que la bêtise et la morale
chrétienne, certes, mais qu'est-ce qu'il faut pas se taper comme
western de second plan pour en arriver là...
7/20 ( pour les décors,
la réalisation soignée, et parce que j'ai vu que d'un oeil, donc je
suis plus tolérant que quand j'ai bien tout vu )
"Boulevard du crépuscule" de Billy WILDER - 1949
Un
film qui mélange le polar et la comédie, sur fond de réflexion sur
l'âge d'or du cinéma muet hollywoodien. Plutôt décevant, je m'attendais
à plus de péripéties avec le couple étrange Swanson/Stroheim, ou à une
vraie histoire d'amour tragique avec la jeune Betty Shaefer, l'histoire
"d'amour" avec la vieille actrice étant un délire. Mais le film reste
trop à la surface des choses sans nous emporter, sans que l'on
s'identifie au héros, qui s'éloigne de la "vraie" route qu'on serait
tenté de suivre normalement.
10/20 ( y avait quand même du potentiel )
"La Ruée vers l'Ouest" d'Anthony MANN - 1960
Revu
ce film, plutôt raté, sur les pionniers de l'Oklahoma. Une sorte de
fresque épique où l'on suit le destin d'un jeune couple sur une vie,
mais sans jamais accrocher vraiment.
7/20
"Bunny Lake a disparu" d'Otto PREMINGER - 1965
Très
bon film. Une intrigue intéressante ( même si ça devient un poil
foireux sur la fin ), une réalisation classique en N&B comme
j'aime, mais qui respire parfois de la caméra à l'épaule. Je n'avais
jamais vu cet acteur ( Keir Dullea ) dans un autre film que "2001 :
l'odyssée de l'espace", c'est désormais chose faite. Bref, c'est un peu
ridicule au niveau du dénouement, jusqu'à se demander à quoi sert le
rôle de Laurence Olivier, mais c'est propre.
9/10