Mes films de Janvier
Premier film de l'année "Quatum of Solace", le dernier Bond.
Eh
ben ça commence plutôt bien, c'est rythmé, la poursuite à Sienne est
bien foutue, mais au bout d'une demi heure je me suis ennuyé comme
c'est pas permis. Niveau scénar, j'ai lâché prise très vite, c'est pas
captivant. Amalric fait un bon méchant, mais à aucun moment je ne me
suis plongé dans l'histoire. Donc, j'en ressors très déçu, on a de
l'action, mais même ça c'est bâclé. Et puis, le coup de la vengeance,
n'ayant aucun souvenir du film précédent, ils ne font rien pour
remettre dans le bain.
5/20
"Le Couperet" de Constantin COSTA-GAVRAS - 2005
Un
bon film bien amoral, sur une bonne trame bien amère. Un grand cadre
licencié, qui se met à tuer pour bosser. Deux choses que je ne ferai
jamais, fort heureusement. La construction est bien faite, la montée en
puissance aussi, avec une bonne vision psychologique, même si
paroxysmée. Des affiches de pub partout, ça dénonce sans doute l'époque
et sa dérive marchande, pour le seul profit. En tout cas ça énerve.
J'ai bien aimé, ça se tient.
10/20
"Disco" de Fabien ONTONIENTE - 2008
Quoi
je mate des films de merde ? Ben oui, de temps en temps, ça fait du
bien. Il arrive d'avoir envie de rigoler un peu, même si dans ce cas ça
n'a pas marché une seconde. Donc la caricature est excessive, lourde et
grossière, et on s'en fout royal. Mais qu'est-elle donc allée faire
dans cette galère ? ( Ma petite Emmanuelle Béart )
3/20 ( pour la "petite comme l'eau" )
"J'ai toujours rêvé d'être un gangster" de Samuel BENCHETRIT - 2008
Un
bon petit film amusant et décalé, avec une belle brochette de comédiens
( Baer, Mouglalis, Bashung, Arno, Rochefort, Dumas, Terzieff ), qui
jouent des pieds nickelés plus bêtes les uns que les autres. Des clins
d'oeil à certains films, des jeux sonores et visuels, bref, un bon
moment loufoque.
10/20
"Le courrier du
coeur" et "Au secours j'ai trente ans", deux petites comédies inutiles
avec deux très belles comédiennes, Angie Harmon et Giovanna Mezzogiorno
"Neuf semaines et demi" d'Adrian LYNE - 1986
Non
mais c'est quoi ce téléfilm de seconde zone à peine scénarisé avec des
lumières partout et de la sensualité de bas étage ? Non mais
franchement, des fois on se dit qu'ils pourraient nous épargner de
telles daubes.
1,5 ( pour les pitoyables efforts du réalisateur à styliser tout "ça" )
"C'est déjà demain" de Nicholas MEYER - 1980
Je
l'avais vu il y a une bonne quinzaine d'années. Et là, j'y ai vu autre
chose : un film qui montre la cruauté des hommes ( plus le progrès
avance plus l'atrocité perdure et progresse elle aussi ), qui montre
que si on pouvait voyager dans le temps ( même s'ils ne s'en servent
pas à bon escient, le scénario étant finalement assez faiblard à ce
niveau-là : suffit de revenir en arrière pour le chopper à tel moment à
tel endroit, bref Zemeckis fera beaucoup mieux quelques années plus
tard ), l'homme commettra toujours les pires crimes. Une bonne trame de
départ, mais au final un film très moyen, très décevant, même si
c'était sympa de le découvrir adolescent. Il y a aussi quelques
clins d'oeil à Hitchcock ( "Sueurs froides", la musique inspirée de
Herrmann ), et je crois aussi des thèmes musicaux qui - comme dans
"Portrait of Jennie" - revisitent "La Mer" de Debussy.
"L'argent
est un besoin universel" ( eh oui, c'est ce que disent ou pensent tous
ceux qui nous dirigent et sacrifient l'humanité depuis des siècles,
croyant être maîtres de leur vie et de celles des autres, alors qu'ils
sont esclaves d'une entité virtuelle )
"Tous les siècles se ressemblent, il n'y a que l'amour qui peut les rendre supportable" ( cul-cul, mais joli )
8/20
"Y tu mama tambien" de Alfonso CUARON - 2001
Un
beau film, étrange ( la voix off, comme des extraits d'un roman, et
pourtant c'est un scénario original ) et sensuel. La virée de deux
adolescents mexicains avec une jeune femme qui vit des drames
personnels. Mais l'ensemble est très léger, très agréable, très axé sur
le sexe et la liberté. On arrive au bord de la mer, la vie peut
s'exprimer. Jusqu'à un certain point...
12/20
"Saw V" de David HACKL - 2008
Ca fait du
bien de revenir un peu sur l'enquête à rebours, parce que les deux
précédents épisodes étaient un peu redondants quant à l'intrigue.
Sinon, quasiment pas de scènes gores, ça fait du bien, ça renoue avec
le premier film, plus polar. Au final, rien d'extraordinaire, rien qui
relance véritablement sur le futur "saucisse", alors qu'avant c'était
devenu la marque de fabrique. Bon, un petit film. A l'image de la
série. D'ailleurs, faudrait pas que ça s'éternise.
5/20
"Mesrine - Instinct de mort" de Jean-Paul RICHET -2008
Honnêtement
réalisé et interprété, un bon film. Je croyais bien connaître ce
personnage, et en fait il y a pleins d'éléments qui m'avaient échappés
et que ce film retrace. Il semble que je connaisse surtout ce qui fera
le second volet, en France. Au début, on pourrait croire que la guerre
d'Algérie le transforme, mais il n'a en fait aucune excuse : c'est un
voyou, un meurtrier, un salaud.
8/20
"Hancock" de Peter BERG - 2008
Un bon
divertissement, d'abord comédie ( essayer de lui redonner l'estime du
peuple ), puis plus SF ( la rencontre avec Charlize ), et enfin drame
romantique ( son histoire d'amour multi-millénaire, l'aspect qui m'a le
plus plu ). Le tout se succédant assez maladroitement, et beaucoup trop
vite. Trop inégal, mais sympa.
8/20
"Meurtre mystérieux à Manhattan" de Woody ALLEN - 1993
Un
bon petit polar second degré et en fait une comédie policière autant
qu'un film sur le couple. Les couples. J'aime beaucoup le personnage de
Woody dans ce film, ses répliques, son comportement. Mais il n'en reste
pas grand chose.
9/20
"The Job" de Kenny GOLDE - 2002
Avec
ma petite Daryl Hannah. Et donc, comme très souvent avec elle depuis
les années 90, c'est un petit navet à oublier très vite. Une tueuse à
gages qui attend un enfant et qui doit tuer une femme enceinte. Bref...
4/20 ( pour elle, donc )
"Daywatch" de Timur BEKMAMBETOV - 2008
Je
suis tombé là-dessus par hasard. C'est très complexe, je crois n'avoir
rien compris, et d'ailleurs tant mieux, parce que ça n'avait rien de
passionnant. Ca fourmille d'idées, mais c'est trop indigeste pour moi,
et pour en faire un bon film. Par contre, une bonne réalisation,
inventive, efficace, un très bon montage. C'est pas du film russe de
pacotille à ce niveau-là. Pour ce qui est du plaisir simple de
l'histoire, faudra revenir...
6/20 ( pour la réalisation et l'univers étrange )
"Le jour où la terre s'arrêta" de Scott DERRICKSON - 2008
Un
remake beaucoup plus sombre et au scénario très "modernisé". Alors que
l'original tendait vers un humanisme à la Capra, avec un idéal de
valeurs et un avenir meilleur possible, cet opus délivre un discours
plus sombre, mais aussi plus en rapport avec notre époque et le fait
qu'on détruise la planète quasiment sans sourciller. Là où on avait un
beau message de paix et d'espoir, on a à la place une débauche d'effets
spéciaux, des dialogues pour remplir - parce qu'il en faut entre deux
scènes un peu mouvementées, même si elles n'apportent rien - mais au
final, c'est vraiment désolant d'en avoir trahi l'idée de base.
L'histoire d'amour, la découverte du monde... Autant en faire un autre
scénario sans prétendre faire le remake, et aller à fond dans le
pessimisme. Là ç'aurait été fort. Déçu quoi. Regardez plutôt l'original.
8/20 ( pour Jennifer Connelly )
"La Guerre selon Charlie Wilson" de Mike NICHOLS - 2008
Un
très bon scénario, d'après une histoire vraie, de très bons dialogues,
un drame politique et historique qui se noue et se dénoue par le biais
de ce sénateur états-unien, nous dévoilant un pan du passé qui éclaire
la situation actuelle. Où l'on voit qu'une guerre en entraine toujours
une autre. Une bonne surprise.
10/20 ( curieusement, même pas pour Julia Roberts, quasi-inexistante )
"Rencontre avec Joe Black" de Martin BREST - 1998
J'avais dû le voir avec Laurette lorsqu'elle louait des cassettes, mais je ne m'en souvenais plus.
Nous
avons là un film malin, sur la mort - sous l'apparence d'un "ange" doux
et innocent, Brad Pitt - venue prendre des "vacances" avant de repartir
avec sa proie, Anthony Hopkins. Une sorte de faire-valoir du jeune
acteur, alors très en vogue, qui joue donc une mort très naïve et
enfantine, un peu trop gnan-gnan d'ailleurs, qui découvre l'amour en la
très belle personne de Claire Forlani ( la scène du baiser, très belle,
mais celle de "cul", trop drôle ). Avec des effets lumineux qui se
reflètent dans ses yeux, pour rajouter du mystère. Hé hé, l'amour sera
t-il plus fort que la mort ? Bon, c'est long et parfois ennuyeux,
le drame romantique est plutôt raté, et je ne parle même pas de la
conclusion où elle sait qu'elle ne le reverra pas, et pourtant il est
là, mais bon, ça se regarde. Très bon boulot du chef op' ( Emmanuel
Lubezki, connais pas, mais Dante Spinotti est à la prod )
"Mystère et boule de gomme", tiens, ça résume bien.
8/20 ( notamment pour la belle Claire Forlani - mais elle louche ou c'est moi ? )
Tombé par hasard su un beau moyen-métrage de
Sébastien BETBEDER, "La vie lointaine", avec Nathalie Boutefeu et
Aurore Clément. Une sorte de rêve éveillé. Très bien filmé, très bien
interprété, un scénario fantaisiste et étrange, un beau mélange des
genres, le tout sur fond de création artistique, d'amour du Japon, du
cinéma, de la nature...
"Molière" de Laurent TIRARD - 2006
Un
"Shakespeare in love" à la française. Où l'on se sert d'une période du
dramaturge méconnue pour lui faire vivre une expérience et une histoire
d'amour qui façonneront ses oeuvres futures. Une belle brochette de
comédiens, de saynètes, d'intrigues, d'emprunts de dialogues et de
situations parsemés ça et là. Un scénario très habile et une
réalisation soignée, c'est léger et distrayant, j'ai bien aimé.
12/20
"L'heure d'été" d'Olivier ASSAYAS - 2008
C'est
bizarre comme film. Ca ne ressemble en rien à du Assayas ( sauf la
dernière séquence, totalement incongrue et ratée, qui fait penser à
"L'eau froide" ). Il effleure à peine les personnages, traite son sujet
de manière tellement nuancée et subtile qu'on s'en éloigne au fur et à
mesure. Mais pourtant c'est beau, il y a de belles interrogations sur
le temps qui passe, les époques qui changent et qui effacent
l'essentiel, la modernité qui sépare les familles, qui les désunit,
l'argent qui les coupe à jamais de leur passé et de leurs proches. Et
pourtant, la jeune fille se révolte contre cet état de fait ( on le
supputait ). La force des souvenirs n'empêchera pas l'entreprise de
démolition en cours. Ca m'a attristé. L'art semble n'être plus qu'un
esclave du commerce et de l'économie. "Un dimanche à la campagne"
actuel qui semble tirer un trait sur l'artiste pour ne garder que le
marché de l'art. Dégoûtant.
Un film de commande pour le musée d'Orsay. Et dans ce cas, belle réussite. Mais en tant que film, un peu juste.
Sinon, belle lumière et belle réalisation, musique sensible.
12/20
"Reines d'un jour" de Marion VERNOUX - 2001
Je
croyais ne pas l'avoir vu ( il était dans ma pile de films à voir ), et en fait je l'ai revu entièrement, avec
plaisir. J'aime beaucoup l'univers de cette réalisatrice-scénariste (
depuis son magnifique téléfilm, "Pierre qui roule" ), et ici le
parcours enchevêtré de ces deux femmes et de quelques personnages
satellites est très attachant. L'opposition de la période des Fêtes
dans la ville ( très beaux plans ) et la solitude des êtres est très
touchante. Comme dans tous ses films, et pour Noël, comme dans le
dernier que j'ai vu d'elle, "A boire". Des scènes décalées aussi ( avec
Lanoux et Birkin, la voix-off subjective de Viard ), bref, j'aime bien.
12/20
"Mesrine - L'ennemi public n°1" de Jean-Paul RICHET - 2008
Meilleur que le premier volet.
10/20
"Fascination" - 2005
Ma
voisine croyait voir le film "Twilight", mais non. Du coup, comme je ne
peux pas commencer un film sans en voir la fin, j'ai dû me taper un
navet imbuvable, avec tous les éléments déclinés en gros plans et avec
force détails par un scénariste qui s'est donné beaucoup de mal pour
rien parce que tout était lisible dès les deux premières minutes. Très
énervant. Et puis la pseudo sensualité ( bon d'accord c'est Alice Evans
mais bon ) fait plus pouffer de rire qu'autre chose. Je ne pensais pas
qu'il fût encore possible d'imaginer un tel "film" à notre époque. Pour
un peu Lori Singer ou Daryl Hannah aurait pu jouer dedans.
2/20 ( pour la belle Alice... )
Vieux films
"Le Baron de l'écluse" de Jean DELANNOY - 1960
Là ça va, ça passe, c'est encore du Gabin. Un bon condensé.
9/20
"Les Naufragés de l'espace" de Preston STURGES - 1969
Bon,
c'est long, c'est lent, y a un rebondissement tous les quarts d'heure,
et du mouvement dans les dernières minutes, c'est assez chiant. Une
publicité pour la Nasa, et un appel à l'amitié américano-russe. Bon, à
part ça, Gregory Peck n'en sort pas grandit, mais au moins il continue
son métier.
5/20
"Du rififi à paname" de Denys de la PATELLIERE - 1966
Un
bon petit polar. Ca a mal vieilli, bien plus que les films en N&B,
la réalisation est très sommaire, mais l'histoire se laisse suivre,
pour peu qu'on soit bon public, et on a une sorte de témoignage de
l'époque.
8/20
"En cas de malheur" de Claude AUTANT-LARA - 1958
Avec
Gabin et Bardot - j'ignorais qu'ils avaient joué ensemble. Bon, on a là
un scénario ( d'après Simenon ) très vide, et un film totalement
inutile, raté, chiant. Rien à garder. Bardot est insupportable, cela
dit très convaincante malgré elle en garce idiote. On a envie de la
baffer. A la fin elle se fait trucider. Bien fait pour sa face.
2/20
"Le Vent de la plaine" ( The Unforgiven ) de John HUSTON - 1960
Un
petit western avec Audrey Hepburn et Burt Lancaster. Une histoire
d'amour qui s'ignore jusqu'au bout, une histoire de famille et
d'indiens ( d'ailleurs ça tue un peu beaucoup d'indiens pour moi, et
pour rien ), mais ça se laisse regarder sans déplaisir
10/20
"La Cuisine au beurre" et "Le Mur de l'Atlantique", en fond sonore.
Bon, de la vieille comédie, pas trop mon truc mais c'était distrayant.
"Stalag 17" de Billy WILDER - 1952
Un
camp de concentration, des prisonniers américains, un espion parmi eux,
un homme injustement soupçonné. Un bon film, parfaitement dosé, un bon
Wilder, qui en douce donne sa vision du "délit d'innocence" après avoir
été soupçonné par le maccarthysme.
13/20
"L'Age ingrat" de Gilles GRANGIER - 1964
La
rencontre Gabin-Fernandel. Un film sans autre ambition, et donc un peu
vain. Ca se regarde néanmoins sans déplaisir, mais ça fait pas beaucoup.
8/20
"La Vache et le Prisonnier" d'Henri VERNEUIL - 1959
En
fait c'est un bon film. J'en avais le misérable souvenir d'une version
colorisée ( mais pourquoi veulent-ils à tout prix coloriser des films
tournés en N&B, je ne comprendrais jamais ) lorsque j'étais ado,
mais il s'avère que ce n'est ni idiot ni mal réalisé. C'est un bon
petit film, qui annonce le beaucoup plus beau et tragique "Un week-end
à Zuydcotte". Et puis cette Marguerite joue vachement bien.
9/20
"Capitaine sans loi" ( Plymouth Adventure ) de Clarence BROWN - 1952
L'histoire du Mayflower, avec Spencer Tracy et Gene Tierney.
Un
bon petit film d'aventures, enfin, surtout psychologique, avec un drame
romantique un peu exagéré, mais c'est toujours un bonheur de voir cette
magnifique actrice. Et en ce jour d'investiture d'Obama, l'épopée du
Mayflower avait quelque chose de parlant.
10/20
"Le Dossier 51" de Michel DEVILLE - 1978
Un
ovni, un film étrange, quasiment sans acteurs, mais avec une tripotée
d'acteurs, pas vraiment d'intrigue mais une enquête sur un personnage,
l'ensemble étant totalement déshumanisé, pour montrer les impasses de
l'espionnage et la manipulation. Je ne pensais pas Deville capable
d'une telle froideur, d'un cynisme sans romantisme. Mais en tout cas
c'est réussi.
12/20
"Le Clan des siciliens" de Henri VERNEUIL - 1959
Un bon petit policier avec Gabin, Delon et Ventura.
Ca
commence par une évasion, puis un détournement d'avion qui prend trois
plombes, et ensuite tous se font arrêter ou buter. Mouais, bon, on a de
bons acteurs, une réalisation quelconque, et un film très surestimé
selon moi. C'est long et pas vraiment captivant.
8/20
"Le Chat" de Pierre GRANIER-DEFERRE - 1969
Je
croyais l'avoir déjà vu, mais non. L'histoire d'un vieux couple, dans
une vieille maison d'un vieux quartier de Courbevoie, où les grues
détruisent pour construire des immeubles. Gabin ne parle plus à
Signoret depuis qu'elle a tué son chat, parce qu'il lui prête plus
d'attention qu'à elle, rongée par l'alcool. Encore une fois, le silence
du patriarche sera dévastateur. Un bon film.
10/20
"L'Affaire Dominici" de Claude BERNARD-AUBERT - 1973
Gabin
en patriarche, mais cette fois-ci condamné. On revisite l'enquête, on
rentre dans la famille, mais au final on n'en saura pas plus sur les
tenants et les aboutissants de l'histoire. Un peu facile du coup, de se
porter en cinéaste justicier, même s'il faut faire prévaloir la
présomption d'innocence. Dominici fut graciée par le grand Charles. On
n'aura donc aucune réponse en voyant ce film. Par contre, c'est bien
réalisé.
8/20
"Deux hommes dans la ville" de Pierre GRANIER-DEFERRE - 1972
Gabin
en éducateur dans les prisons. Un père de remplacement pour Delon,
qu'il fait libérer mais qui finit par retourner en prison, aidé en cela
par un Michel Bouquet absolument abject qui le pousse au crime. Une
sorte de plaidoyer contre la peine de mort, avec la guillotine en scène
de clôture. Mettez Ranucci à la place de Delon ( dont le personnage tue
vraiment ), et le compte est bon. Un peu froid et manichéen, comme
souvent chez José Giovanni, qui a passé sa vie d'écrivain puis de réalisateur à se venger de la prison
et de son passé de voyou.
10/20
Bon, j'en ai marre de la fin de carrière du sieur Gabin, je vais enfin pouvoir m'occuper de ses films des années 30 40 début 50...