Les "agités du bocal" et les "affaires sérieuses"

Six jours après que le nom de Nicolas Sarkozy a été sifflé par les apprentis réunis à Bercy, trois jours après avoir écourté sa visite à Sandouville, de crainte d'être malmené les salariés de l'usine Renault, l'Elysée ne voulait rien risquer qui ternisse l'image du président de la République. Ce matin, pour le 100e salon de l'auto, rien n'a donc été laissé au hasard. Ni le comité d'accueil, confié aux militants UMP du XVe arrondissement, fiers de serrer le carton d'invitation frappé des armes de l'Elysée. Ni les barricades de gardes du corps. Ni le timing, l'ouverture du hall 1 au public ayant été repoussée de quelques minutes pour éviter un mouvement de foule. Seul un militant écologiste a brisé l'harmonie en criant «Climat en danger, Sarko complice» à deux reprises avant d'être conduit à l'extérieur. Un peu plus tard, devant un parterre de responsables du secteur automobile, Nicolas Sarkozy n'a pas manqué de lui répondre... en le traitant d' «agité du bocal».

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Après l'épisode du salon de l'Agriculture, voici encore un bel exemple du respect de notre nabotléon pour ses braves concitoyens.
Décidément, dans les salons de ce type ( pas ceux des palaces, ceux ouverts à la populace lasse, et à donc de drôles de types ), il n'y croise pas que des sympathisants notre président.
C'est dur d'affronter la réalité et d'entendre des voix discordantes apparemment.
Enfin, heureusement qu'il a des gardes du corps pour ne pas l'approcher de trop près quand même.
La réalité du petit peuple. Celle qui de temps en temps lui hurle des vérités à la gueule.