Papillon de lumière

La croyance religieuse et Cindy Sander.
Pour moi c'est la même chose. Une foi idiote, qu'on cherche à faire partager, à imposer, persuadé d'avoir raison. Plus c'est gros, plus ça passe, oserais-je dire...
Je suis en train de regarder "Faithball", un reportage sur de jeunes évangélistes états-uniens venus diffuser leur mauvaise parole en Allemagne pendant la Coupe du Monde de 2006. Je ne supporte pas de voir des gens qui veulent en convertir d'autres, de les soumettre à leur croyance religieuse - qui n'a d'ailleurs strictement rien d'intime. Je ne supporte pas cette démarche, et toute cette arrogance, mais en même temps je les plains. Ils se noient dans un message uniforme et fautif, ils gomment leurs libertés et leurs individualités propres, leur sens critique, ils s'empêchent toute lucidité, engoncés dans une transcendance factice, ils s'abreuvent et se gargarisent de mensonges et de dogmes, par mécanisme atavique, tellement persuadés d'être dans le vrai qu'il leur est impossible de faire marche arrière. En fait, je ne supporte pas qu'on croit en un dieu, et qu'on méprise ceux qui n'y croient pas. Notre monde est tellement noyé dans les religions que j'estime normal d'essayer, comme eux, de convaincre le plus grand nombre à l'athéisme. Je n'ai rien contre la quête intérieure, la spiritualité, mais j'exècre toute forme de pensée unique, surtout quand elle sert d'argument aux dictatures de l'esprit. Je réprouve toute tentative qui tend à imposer une pensée et à l'asservir au pouvoir - car la religion n'est que l'outil du politique. Je ne supporte pas ce déni de la raison qui pousse à croire en un au-delà ou en des fables de faussaires, cet avilissement qui donne lieu à toutes les dérives, à toutes les folies.

Quant à Cindy Sander, sa chanson est géniale, elle chante trop bien et elle est super belle.
Si si, je vous jure... en plus elle est marrante et d'une rare intelligence.
Que le ciel me foudroie sur l'instant si je mens...

Je crois que Jésus est un papillon de lumière, ô oui Djizeus, vientàmoua Djizeus, tu n'as plus rien d'éphémère... ô non...