Dernières considérations avant mépris salvateur
Je reviens d'une soirée dans la maison où j'avais passé la soirée de la Saint Sylvestre, juste avant ma dernière nuit avec Alice, la dernière nuit de l'année 2007, soirée que j'avais passé à l'attendre bien sagement. Il se trouve que cette maison se trouve non loin de chez elle. J'ai d'ailleurs hésité à l'appeler pour qu'elle se joigne à nous, mais à quoi bon insister, elle ne veut plus que j'existe. A quoi peut bien servir un jeune homme qui ressent des sentiments à son égard ? C'est débile comme comportement de ma part, je ne sais pas ce qui m'a pris. Par conséquent, j'ai pensé à elle encore un peu plus que d'habitude, ce qui n'est pas chose aisée.
J'ai appris par mon frère qu'elle était repassée dans le bar où je l'ai rencontrée, et où j'étais passé la veille. Et alors ? Si elle veut aller boire des pots avec d'autres, passer du bon temps, faire la fête, draguer ou se faire draguer, si je suis la dernière personne qu'elle tient à voir, pourquoi pas ? Il ne peut en être autrement, auquel cas elle m'aurait contacté. Apparemment je ne suis plus rien pour elle, elle doit s'en vouloir d'être sortie avec moi, c'est assez inimaginable qu'elle soit tombée aussi bas, il lui faut du temps pour s'en remettre, c'est évident. Je suis navré d'avoir été aussi pitoyable, et qu'elle ne s'en soit pas rendu compte dès le début. Je n'ai jamais menti, je n'ai jamais joué, j'ai été franc et sincère, comme toujours, mais elle a dû s'imaginer des choses extraordinaires, ce que je n'étais aucunement en mesure de lui apporter, car, malgré ma grande fierté, je sais que je ne suis rien.
Bon allez, je ne parle plus d'elle, c'est fini, ça ne sert à rien, j'en ai bien conscience. Je vais finir d'écrire notre "histoire" ( quoique, est-ce vraiment utile ? ), ainsi que la chanson que j'ai commencée pour elle, et je n'en parlerai plus jamais. Elle a tout gâché. Je vais me mettre à mépriser son absence et son silence, ça ne pourra aller que mieux.