Il faut savoir où on va

Encore une fois, j'appelle les sympathisants et adhérents du MoDem à se rallier aux listes de Gauche pour le second tour, comme le suggèrent Ségolène Royal et Pierre Moscovici ( j'aimerais d'ailleurs que celui-ci occupe un rôle majeur à la direction du PS, c'est l'un des rares qui pourrait me faire revoter pour eux un jour ). Notre arbitrage est une fois de plus déterminant : dans cette seconde période de séduction de toutes parts nous pouvons orienter le match dans un sens ou dans un autre. Selon moi, il faut sanctionner durement la majorité et affirmer clairement notre opposition à la gouvernance actuelle. Le MoDem est composé pour les deux-tiers d'électeurs de Gauche : il faut en profiter pour faire basculer la tendance sans s'en cacher, et aider à l'émergence de la social-démocratie, pour une mouvance MD-PS-Verts plus forte.
Il est bon aussi de se souvenir de ceux qui ont tendu la main au MoDem et à François Bayrou les premiers, de ceux qui l'ont le moins critiqué, et de ceux dont la vision politique en est la plus proche. Cela me semble évident, et les flatteries de circonstance ne doivent pas nous tromper. Nous ne pourrons pas influencer la politique en cours avec ces municipales - notre nabotléon ne faiblira pas pour l'instant, il ne se "laisse pas distraire par des péripéties" - mais au moins en fragiliser les fondements, en vue des futures échéances électorales. Oui j'ai une vision nationale de ce scrutin : pour moi la gestion locale ne va pas sans la gestion nationale, c'est idiot de penser le contraire. J'appelle donc encore une fois, comme l'an dernier, à un vote "efficace".